Dans la ville de Butembo, dans l’est de la RDC, on voit de plus en plus de préservatifs usagés jetés n’importe où. Certains sont quelques fois encore intacts. Mais le risque que courent les enfants, qui dans leur ignorance les prennent pour des jouets, est grand. Les mômes soufflent dans ces préservatifs comme dans des ballons ballons. Pire, certains enfants les mâchent comme du chewing-gum.
Ces sachets de préservatifs usagés sont visibles dans la ville de Butembo aux alentours des buvettes, des boîtes de nuit, dans des bâtiments et maisons en chantiers, des cours scolaires, le long des rues, et dans plusieurs autres endroits fréquentés de la ville. D’après un réceptionniste d’un bar réputé de la ville de Butembo, chaque jour ils peuvent ramasser plus de 50 préservatifs usagés et abandonnés au rez-de-chaussée du bâtiment, et quelquefois dans les toilettes. Un autre agent au sein d’un logement affirme que leur maison dépose des préservatifs dans les différentes chambres au profit de leurs clients qui en auraient besoin. Mais il regrette que certains ne les laissent pas dans les poubelles bien aménagées dans leurs chambres, préférant les jeter dans la rue. « J’ai observé également la présence des préservatifs utilisés et jetés dans certaines cours scolaires, le long des rues et avenues. C’est dommage », déplore-t-il.
Abandonnés dans les espaces publics, ces préservatifs sont souvent récupérés par les enfants qui les utilisent comme des jouets ou des balles de football. Or, des préservatifs déjà utilisés supposent qu’ils contiennent du sperme. Lorsque les enfants les mettent à la bouche pour les gonfler et en faire des ballons, ils s’exposent à des infections. « En principe un préservatif utilisé devient par la suite un déchet. Parmi les matières que ce déchet contient, certaines peuvent être infectées. Et quand c’est abandonné à l’air libre, cela présente un réel danger parce que le spermatozoïde ou le liquide vaginal peuvent contenir des microbes ou des virus qui peuvent infecter ces enfants qui les manipulent. Je crains surtout l’hépatite B et d’autres maladies sexuellement transmissibles », explique Adelard Kambere Vinywasiki, point focal du programme de VIH dans la zone de santé de Butembo.
Cet agent sanitaire conseille aux usagers de bien gérer leurs capotes : « Après usage du préservatif, il est conseillé de l’enrouler et en faire un nœud pour que le contenu ne puisse pas sortir. Par la suite, il faut penser à le garder afin de le brûler. Si on ne le brûle pas, il faut à la limite les jeter dans un trou profond loin de la vue et du risque de manipulation. »
En plus de précautions médicales prônées par les spécialistes, je pense que c’est plus sage de bien cacher le préservatif après l’acte sexuel ne serait-ce que par pudeur.
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J’ai lu. Mais tu n’dentifies pas bien quels enfants les utilisent comme jouets. On dirait que c’est devenu un phénomène pour tous les enfants de cette ville. Il fallait catégoriser/ Catégorifier ces nouilles d’enfants qui consomment la chose comme jouet et mettre à part ces enfants chez qui je reconnais le discernement devant des choses grotesques nuisibles et celles qui ne le sont pas. Ton article a de la calomnie du fait d’une généralisation aussi punissable. Il t’a manqué aussi l’assertion de conseiller cerains parents à eduquer les enfant dont tu parles.
Merci pour l’article, je crois qu’il serait très important de bien vouloir aménagé les nouvelles publiques en dehors de la chambre même, parce-que il se pourrait que les usagers de ses préservatifs ont honte d’être pointé et ils préfèrent mieux de les jetter en dehors des poubelle des chambres