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Course à la présidence de l’Assemblée nationale : qui de Bahati, Mboso et Kamerhe, occupera le poste ?

Alors que le pays vient d’entamer une nouvelle législature, une question reste pendante : qui va succéder à Christophe Mboso au perchoir de la Chambre basse ? Bahati, Kamerhe ou Mboso lui-même ? La vérité est que les violons ne semblent pas s’accorder entre les membres du présidium de l’Union sacrée.

À ce jour, aucun candidat n’a été officiellement désigné par l’Union sacrée pour occuper le poste de président de l’Assemblée nationale. Des sources internes révèlent des divergences au sein du présidium de cette coalition. Parait-il, Bahati, Mboso et Kamerhe n’auraient pas encore réussi à se mettre d’accord. De quoi s’interroger sur la stabilité de l’alliance politique formée autour de Félix Tshisekedi. En effet, ce conflit (si jamais il y en a un) met en lumière de futures tensions potentielles au sein de l’Union sacrée.

Entre Kamerhe, Bahati, Mboso, qui mérite le poste ?

Normalement, il serait mieux de se baser sur les atouts de chacune de ces personnalités pour faire le choix en tenant compte des défis du pays. Bahati Lukwebo, ancien membre du FCC de Joseph Kabila, est considéré comme un politicien expérimenté et capable de naviguer dans les eaux troubles de la politique congolaise. Son ralliement à l’Union sacrée a contribué à l’élargissement de la famille politique de Tshisekedi. Cependant, son parcours politique suscite des critiques.

S’agissant de Christophe Mboso N’kodia Pwanga, il a dirigé l’Assemblée nationale dans la législature passée. Loin de moi l’idée de remettre en question ses compétences, mais sa gestion de la Chambre basse laisse à désirer. De plus, sa réélection n’incarne pas la volonté du changement voulu par la population au sein de cette institution.

Quant à Vital Kamerhe, le président de l’UNC reste une figure politique emblématique en RDC malgré ses déboires judiciaires. Il est un acteur clé de l’Union sacrée, son soutien apporte une légitimité supplémentaire à la coalition. Néanmoins, sa réputation a été salie depuis le procès dit de 100 jours. Ce qui malheureusement a terni son image et sa crédibilité, malgré son acquittement que beaucoup ont qualifié d’arrangement politique.

Et si on écartait les trois « candidats » pour un nouveau visage ?

L’accession au poste de président du bureau de l’Assemblée nationale se fait par élection et non par nomination. Certes, il n’est pas interdit à la majorité présidentielle de s’organiser et de désigner un candidat unique. Mais face à cette impasse, c’est la République qui perd inutilement le temps. Même le Président Félix Tshisekedi se retrouve dans une position délicate. Je pense que pour départager ses alliés et garantir la cohésion au sein de l’Union sacrée, le chef de l’État devrait exercer un leadership ferme et impartial. A mon avis, il faut carrément écarter les trois « candidats ».

L’enjeu crucial est que les élus arrivent à choisir un candidat capable de redorer l’image de leur institution. Car, tout choix qu’ils feront, aura des répercussions sur la population congolaise. Nous voulons un Parlement capable de contrôler les actions du gouvernement et de répondre aux défis urgents auxquels le pays est confronté.

 

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