article comment count is: 0

Des consultations pour un gouvernement de consensus ou de copinage ?

Après les consultations menées par l’informateur Augustin Kabuya, la nouvelle Première ministre Judith Suminwa a relancé le processus en rencontrant les mêmes acteurs politiques. D’aucuns se demandent si c’était nécessaire de faire la même chose. Est-ce toujours la recherche de « perles rares » pour le bien du peuple ?

En effet, l’enjeu de ces consultations est d’identifier des personnalités compétentes et prêtes à placer l’intérêt national au-dessus des agendas partisans. Cependant, iI faut éviter de reproduire les erreurs du passé en reconduisant des acteurs issus des mêmes formations politiques dont le bilan est, pour beaucoup, jugé décevant.

Le spectre du clientélisme et du favoritisme

Le risque de voir les partis politiques privilégier leurs propres intérêts dans la nomination des membres du gouvernement est réel. Le clientélisme, le népotisme et le favoritisme pourraient guider les choix, au détriment des compétences et de la meritocratie. Cette situation risque de perpétuer les pratiques critiquées et d’enfoncer davantage le pays dans ses difficultés.

Dans ces tractations politiques, la question de l’intérêt du peuple semble reléguée au second plan. La priorité donnée aux quotas partisans et aux arrangements de coulisses pourrait compromettre la formation d’un gouvernement capable de répondre aux aspirations et aux besoins réels de la population congolaise.

Un gouvernement de changement ou de statu quo ?

Les consultations en cours en RDC ouvrent la porte à deux scénarios : la formation d’un gouvernement de consensus réellement tourné vers le changement et le progrès du pays, ou la reconduction d’un statu quo marqué par le clientélisme et la médiocrité. Le choix final appartiendra aux acteurs politiques et leur sens de responsabilité vis-à-vis du peuple congolais est mis à l’épreuve.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion