Les commémorations du 30e anniversaire du génocide rwandais à Kigali, ont attiré l’attention des personnalités telles que le président sud-africain Cyril Ramaphosa, même des anciens présidents américain et français Bill Clinton et Nicolas Sarkozy. Preuve que le Rwanda continue à attirer les regards compatissants.
En clair, la diplomatie congolaise peine jusqu’à présent à pousser le monde à tourner le dos à Paul Kagame. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, une situation confirmée même par la Monusco. Pourtant, malgré ces allégations, la communauté internationale semble peu réactive, et aucune mesure concrète n’a été prise contre le Rwanda. Pendant ce temps, le gouvernement congolais lutte pour se faire entendre et rallier un soutien international.
Le gouvernement est même allé jusqu’à refuser de célébrer la journée internationale de la Francophonie le 20 mars 2024. Pour cause, l’OIF ne prend pas position pour la RDC qui subit l’agression rwandaise. Kinshasa a même, via l’ARPTC, l’organisme de régulation des télécoms, refusé d’agréer la société Starlink qui fournit la connexion Internet, du milliardaire américain, Elon Musk, qui affiche de manière ostentatoire des positions pro-Kagame.
L’inaction de la communauté internationale
Malgré les preuves documentées du soutien militaire direct du Rwanda au M23, la communauté internationale reste étrangement silencieuse. Les Nations unies ont rapporté ce soutien, et des pays comme la Belgique et la France ont appelé le Rwanda à y mettre fin. Pourtant, aucune action significative n’a été prise, et le Rwanda continue de bénéficier du soutien financier occidental.
En somme, l’échec de la diplomatie congolaise face au Rwanda interroge l’efficacité et la capacité de notre gouvernement à attirer la sympathie des grands de ce monde sur l’agression dont notre pays est victime de la part du Rwanda. Cet échec révèle également l’inefficacité des mécanismes internationaux de résolution des conflits.