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A Goma, la fin des faux bulletins scolaires !

L’année scolaire (2015-2016) écoulée a été exceptionnelle pour l’inspection provinciale de l’enseignement. Les documents scolaires, dont les bulletins, étaient jadis produits à Goma sans aucune précaution et étaient falsifiés en masse causant la baisse de qualité d’enseignement. Désormais le système d’impression de ces pièces est sécurisé.

A Goma, il n’est pas rare que des « étudiants » valident leur cursus scolaire grâce à la technique du raccourci. Pour cela, il suffit de recourir aux contrefacteurs, afin obtenir des résultats positifs, grâce à de faux bulletins scolaires.

Seul l’argent compte 

Pour diverses raisons, les élèves préfèrent se déplacer d’un lieu à un autre, après avoir constaté qu’ils ne pourront plus réussir. Ils boycottent ainsi les études dans une école « X » pour monter de classe dans une autre école. Ceci, sans aucune difficulté. Car beaucoup d’écoles privées ici, se préoccupent plus de l’effectif et non de la qualité des élèves à inscrire. C’est d’ailleurs une des causes, de la baisse du niveau intellectuel des jeunes à Goma. Alors, après une prise de conscience collective, cette année des mesures sévères ont été prises à l’encontre de ces pratiques illégales et contre ces associations de malfaiteurs.

La chasse est lancée !

Pour lutter contre ce phénomène de falsification, l’inspection provinciale de l’enseignement primaire secondaire et initiation à la nouvelle citoyenneté du Nord-Kivu commande à présent des bulletins à l’étranger. Un sceau électrique y est apposé pour empêcher toutes contrefaçons.

Selon Mbusa Jean, directeur d’une école primaire à Goma : « Cette innovation est efficace et permet aux écoles de contrôler la véracité d’un bulletin. » Pour l’inspection provinciale de l’enseignement, c’est une façon de moderniser les choses et de lutter contre cette fraude massive qui devenait peu à peu la norme…

« Le niveau des élèves au Nord-Kivu est trop bas !  Et cela se justifie par les irrégularités dans leurs parcours scolaires,  il fallait donc commencer par là. Il faut résorber la fraude dans l’éducation. Tant que je serai là, je combattrai les  contrefacteurs», ainsi conclut Gilbert Wiholo, l’inspecteur principal provincial de l’enseignement dans la province du Nord-Kivu.

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Les commentaires récents (3)

  1. Beaucoup des écoles naissent aujourd’hui dans la ville de Goma, leurs objectifs n’ont pas pour la science et la connaissance mais plutôt pour que les gestionnaires puissent s’enrichir d’avantages en matière d’argent .
    Autres; la livraison d’arrêter ministeriel sans tenir compte aux conditions que remplissent l’école ou une institution qui favorise la fraude dans l’éducation.