Faire du jogging tous les weekends à Goma est une nouvelle mode pour la jeunesse. Ces derniers temps, chaque matin à partir de 5h00, les jeunes Gomatraciens enfilent leurs chaussures avant d’avaler les kilomètres. La règle : se faire remarquer. Reportage.
Il est 5h30 à Goma, vers le centre-ville au rond-point Victoire. A l’aurore, la lumière est bonne et les échos des voix viennent de tous les côtés du carrefour. C’est l’heure de pointe des sportifs amateurs. Comme d’habitude, chaque samedi et dimanche, les routes poussiéreuses de Goma sont prises d’assaut par plusieurs centaines de jeunes. On dirait un soulèvement.
Vers 6 h la route est prise d’assaut, retour à la maison
Ils ne sont pas tous de grands sportifs. Courir est à la mode. Certains viennent juste frimer. Pour se faire remarquer, des coureurs sont accompagnés par des chiens de race pendant leur jogging.
Pendant le jogging au rond-point Victoire à Goma
D’autres courent avec de grosses radios et des haut-parleurs à batterie rechargeables, qui crachent les derniers tubes populaires. « Quand je passe, tout le monde me remarque. Parfois les filles applaudissent pour moi, parce que j’ai toujours un truc qui attire. Par exemple mes façons de courir. Ou mes nouveaux écouteurs brillants. » explique Christophe, 25 ans.
Plusieurs jeunes rentrent après le sport en écoutant la musique
Pratiquer un exercice sportif suffit pour être à la mode ici. L’abonnement pour accéder à une salle de sport coûte une fortune à Goma. Faire du jogging sur la voie publique est la solution économique et la visibilité est beaucoup plus importante.
Au bord de la route un jeune sportif frime, avec ses écouteurs
Certains innovent pendant ce temps, en diversifiant leurs pratiques sportives afin de montrer leurs différents talents et de faire passer des messages. Tout se fait sur la route à cause du manque d’infrastructures sportives dans la ville.
Des jeunes diversifient leurs exercices sportifs sur la route
Ce nouveau phénomène permets aux jeunes d’échanger leurs expériences pendant la pratique du sport. D’autres ne pratiquent aucune activité « Nous sommes toujours nombreux. Et tous les weekends je ne manque pas à ce rendez-vous. C’est l’occasion d’apprendre des choses que ne je ne connais pas. L’important, c’est d’être ici. Moi je pratique rarement le jogging » explique Wassy, 19 ans.
Ce boxeur amateur s’exerce sur la route pour attirer l’attention
Le sport est aussi une façon de s’occuper dans une ville où le chômage chez les jeunes atteint des sommets.
C’est bon pour la santé,mais parfois « tout excès est mauvais ». ces jeunes font-il le bilan médical de leur santé,parce-que le sport doit être tout d’abord autorisé et surveiller pas un professionnel de santé,car il peut y avoir parmi ce jeune un qui présente une maladie qui l’interdis trop d’exercices physique. je conseille à ces jeunes de connaitre leur bilan sanitaire avant tout. si non « la masse n’a pas d’âme »