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CAN RDC-Maroc : un match nul vécu comme une victoire en RDC

Encore une fois, les Léopards ont mouillé le maillot à la CAN ivoirienne. Ils n’ont pas gagné, mais ils n’ont pas perdu non plus. Et surtout, ils ont laissé forte impression. Face à une équipe du Maroc super favorite de la compétition, la RDC a joué sans complexe, jusqu’à faire trembler les Lions de l’Atlas. Les poulains de l’entraîneur Sébastien Desabre auraient pu remporter le match si Bakambu n’avait pas râté un penalty.

Dimanche 21 janvier 2024, à Sans Pedro en Côte d’Ivoire, les Marocains se sont rendus à l’évidence que ce n’était plus la même équipe de RDC qu’ils avaient l’habitude de battre. Alors qu’ils ont ouvert le score dès la 6e minute de la rencontre grâce à leur star du PSG, Achraf Hakimi, les Lions de l’Atlas se croyaient déjà qualifiés pour les huitièmes de finale. Mais c’était sans compter avec la détermination et la bravoure de nos Léopards. Les joueurs de RDC ont démystifié les demi-finalistes du Mundial qatarien en les tenant en échec par un nul : 1 but partout. Une prestation vécue comme une victoire en RDC.

Les Léopards voulaient se venger

En effet, l’équipe de la RDC gardait une dent contre le Maroc qui l’avait privée de qualification pour la Coupe du monde Qatar 2022. Les hommes de Walid Regragui étaient devenus la machine à anéantir toutes les ambitions des Léopards. Mais cette année 2024 à San Pedro, nos Léopards se sont fait respecter et ont démontré qu’ils restent l’une de meilleures équipes de football sur le continent africain.

Malgré un Cédric Bakambu décevant et qui a même raté un penalty, la RDC a égalisé par Sillas Katompa, qui pourtant était remplaçant. Les Congolais ont déroulé leur puissance de feu et se sont créé de nombreuses occasions. On se souvient par exemple de cette frappe cadrée de Fiston Kalala Mayele déviée de justesse par le gardien marocain.

Cependant, il reste un dernier match de poule à jouer. La RDC ne compte que 2 points. Elle devra coûte que coûte battre la Tanzanie de Bwana Ali Samanta pour accéder en huitièmes de finale. Impossible n’est pas congolais !

 

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