Il arrive parfois que dans des latrines, la brousse ou les caniveaux non loin des hôtels ou des lycées de filles, on tombe sur un fœtus humain jeté sans ménagement. Preuve d’avortement clandestin. Mais pourquoi avorter clandestinement et prendre des risques alors que l’avortement est autorisé en RDC lorsqu’il répond à certaines conditions fixées par le protocole de Maputo ?
Chacun de nous peut commettre des erreurs dans la vie. Seulement voilà, il y a des erreurs qui peuvent vous être fatales. Un avortement clandestin peut vous coûter la vie.
Auto-avortement clandestin
Beaucoup de jeunes filles célibataires ont régulièrement des rapports sexuels non protégés, souvent en milieu scolaire ou universitaire. Et certaines tombent enceintes sans le vouloir. Ne pouvant annoncer une telle nouvelle à leurs parents, elles optent pour l’auto-avortement clandestin. Si elles ne le font pas directement elles-mêmes, il y a toujours dans le quartier un tradipraticien ou un faux pharmacien pour les y aider. Le danger c’est qu’on oublie les conséquences qui peuvent s’en suivre en avortant sans suivi médical.
Le plus souvent, l’avortement clandestin est préféré pour deux raisons :
1) Il coûte très peu d’argent : parfois 2 ou 3000 francs congolais peuvent suffire pour acheter certaines substances abortives traditionnelles ou modernes. ;
2) Il est loin des oreilles indiscrètes. Ce qui permet à celle qui avorte de protéger sa réputation.
L’avortement clandestin coûte cher
Vous avortez clandestinement à moindre frais et vous pensez avoir bien agi ? Détrompez-vous ! Car, si jamais ça tourne mal, vous serez obligée de vous faire hospitaliser. Imaginez alors la facture d’hospitalisation pour des lésions que peuvent vous causer des produits que vous avez avalés ou ingérés dans le vagin pour avorter ! Vous dépenseriez plus d’argent !
En plus, l’avortement pratiqué sans l’aide des spécialistes peut causer la mort. Je connais deux ou trois filles qui ont perdu la vie de suite d’avortements clandestins. Elles ont pratiqué ce genre d’élimination du fœtus presque gratuitement, mais ce que ça leur a coûté c’est la mort. Et la mort suppose de grandes dépenses de funérailles, donc beaucoup d’argent. De grâce, évitez l’avortement clandestin.
Vous avez besoin d’informations sur la contraception ? Rendez-vous au centre MSI Kinshasa, sis 48 avenue Lobo, quartier Mbamu, Kingabwa Point chaud, commune de Limeté. Vous pouvez aussi écrire au numéro WhatsApp : +243818900022
#ZéroGrossesseNonDésirée