On jase souvent à chez-nous-pays que choisir un bon prénom pour son môme est en quelque sorte lui présager un bel avenir. En même temps, des blackos ont troqué leurs prénoms au profit de ceux des orientaux ou occidentaux. Cependant, depuis quelque temps, on assiste à »une grise de conscience » pour le change-ment de blaze. Pour ou contre? Les gants sont chaussés. La castagne peut commencer.
Un nourrisson qui braille dans un lit avec une tablette sur laquelle sont inscrits des versets du Courant… oups! Je voulais dire Coran… et un couteau à côté de lui n’a rien d’extraordinaire dans un baptême Guinéen. Tradition et religion se crèvent le chignon. Le môme de sept jours vient d’être prénommé Abdoul Rahman. S’il le pouvait, il aurait peut-être exigé à ses géniteurs de le changer. Un blaze arabe que les peuples Condébilikas islamisés se sont appropriés au point de le considérer comme le leur. Beaucoup le pensent. Sa mère la première: « mon bébé porte le prénom de mon père. Un joli et bon prénom qui existe dans notre famille depuis toujours. Il vient peut-être de la Mecque mais on se le partage maintenant et rien de plus normal ».
Cependant, plusieurs noms africains autant tiques existent. Mais pour cette jeune daronne, pourtant intellectuelle, hors de question d’appeler son fils Samba, Sara ou un quelconque prénom qui ne ferait pas honneur à son fils quand il sera grand: « si tu veux que ton enfant réussisse ou qu’il soit dans le droit chemin, donne-lui un bon prénom. Un prénom que Dieu aime. Quoi de mieux que Adoul Rahmane qui signifie esclave de Dieu. Pas question qu’il porte un de ces noms que vous venez de citer là ; les gens vont se moquer de lui plus tard ».
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*Cet article est publié dans le cadre du projet Naila (Nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique). Il s’agit d’un projet de CFI comprenant 11 médias africains dont Habari RDC.