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Congo mboka na nga : l’Unajac, au cœur du développement humain et communautaire

Le jeudi 26 septembre 2024 restera une journée mémorable pour l’Union nationale des jeunes acteurs du changement (Unajac). Cette ASBL a organisé à Kinshasa la deuxième édition de la conférence Congo mboka na nga. Accueillie au Silikin Village, espace dédié à l’innovation et à l’entrepreneuriat, la rencontre a passé ce message : replacer l’humain au cœur du développement local.

En RDC, le défi du développement local est immense, en particulier au sein des entités territoriales décentralisées. Face à des enjeux cruciaux comme la gouvernance, la lutte contre la corruption et la promotion de la décentralisation, les autorités font des efforts, mais qui ne suffisent pas. En effet, pour véritablement impulser le changement, chaque acteur de la société civile doit s’engager. C’est la vision qu’incarne Unajac : « Le développement commence à la base », un credo simple mais déterminant.

Des soutiens de taille pour un projet ambitieux

La conférence a su mobiliser des figures importantes du développement local et international, notamment des partenaires diplomatiques. Parmi eux, Friederike Fuhlrott, représentante de l’ambassade d’Allemagne et cheffe de coopération. Elle a exprimé son soutien indéfectible aux initiatives portées par l’Unajac. Dans son discours, elle a réaffirmé la disponibilité de l’ambassade à soutenir activement les projets de développement communautaire. Un appui essentiel pour accompagner l’Unajac dans ses interventions, en particulier dans des zones telles que Mont-Ngafula.

Le bourgmestre de Mont-Ngafula, Séverin Lumbu Malamba, a salué l’engagement de l’Unajac dans sa commune. Il a félicité l’organisation pour ses actions concrètes, illustrant comment la mobilisation collective peut catalyser des avancées significatives.

L’action de terrain comme levier de transformation

Dans son allocution, Joslin Lengisa, président de l’Unajac, a martelé sur une vérité simple : le changement ne se construit pas dans le confort des bureaux. « Nous avons parcouru des communes, dialogué avec des habitants, pour identifier et comprendre les véritables obstacles au développement », a-t-il déclaré. Cette immersion dans le quotidien des communautés a permis à l’Unajac de créer des équipes de chefs de quartiers, des leaders de terrain engagés pour transformer Mont-Ngafula.

Lors de cette conférence Congo mboka na nga, les débats ont porté sur des problématiques telles que l’insécurité, la gestion de l’assainissement, et les tensions entre les habitants et les autorités locales. Au-delà de ces défis, la conviction que seul un effort collectif peut bâtir l’avenir, a transcendé les échanges. Pour l’Unajac, le développement durable et inclusif ne peut être envisagé que si chaque citoyen est partie prenante et acteur du changement.

Hommage aux acteurs du changement

L’événement s’est clôturé par la remise de trophées d’excellence, une manière de célébrer l’engagement des partenaires et acteurs locaux. Le message porté par cette deuxième édition de Congo mboka na nga était clair et fédérateur : Congo mon pays, un cri du cœur pour un développement inclusif, participatif et centré sur les aspirations des populations.

À l’issue de cette journée, les participants ont quitté Silikin Village avec un sentiment fort, résonnant à travers le slogan Oyo chez biso (Ce qui nous appartient). Cette deuxième édition a démontré que lorsque l’humain est mis au centre des priorités, le changement n’est pas seulement possible, il devient inévitable.

 

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