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Le défi de l’informatisation des services de l’aéroport de Lubumbashi 

A Lubumbashi, les services aéroportuaires peinent à entrer dans l’ère numérique. A l’immigration, par exemple, l’enregistrement des passagers se fait manuellement causant parfois de grands retards, au grand dam des passagers, toujours pressés.

Une coupure d’électricité – comme il y en a souvent – a frappé l’aéroport de Lubumbashi il y a quelques semaines. Le seul générateur est tombé en panne. Les lampes torches des téléphones ont alors essayé de se substituer en vue de permettre la continuité du service et de la circulation des personnes.

Le gestionnaire, la Régie des voies ariennes, n’a montré aucun signe d’inquiétude pourtant. Difficile même que ses services d’annonce ne disent quoi que ce soit. En plein XXIe siècle, ce qui arrive est surréaliste dans un aéroport international. Mais ce n’est pas tout.

Des ordinateurs allumés mais un service manuel

L’enregistrement des passagers a repris au guichet de l’immigration après plusieurs dizaines de minutes de coupure de courant. Les ordinateurs sont rallumés, mais le service se fait manuellement. Les renseignements des passagers sont inscrits dans un cahier registre à la remise de sa carte d’identité ou de leur passeport.

L’attente se fait longue et ennuyeuse. Mais monsieur l’agent de l’immigration n’est jamais pressé, même au moment où l’embarquement est annoncé. Il tourne son stylo, soigne sa calligraphie, retourne son papier carbone et pose des questions. Mais à quoi servent les ordinateurs que l’on installe dans les bureaux si on ne peut pas les utiliser ? A décorer ?

Utiliser son papier carbone et gratter avec son stylo pendant que des centaines de personnes attendent en file, pressées par le temps, est insupportable. Avec un ordinateur, le travail irait plus vite. Mais sans doute, se pose au préalable la contrainte de l’apprentissage. Et avec quels agents ?  Plusieurs semblent trop âgés pour pouvoir s’adapter aux nouvelles technologies, même s’ils devaient s’armer de beaucoup de bonne volonté. C’est alors inévitable : papier carbone et calligraphie !

Notre aéroport reste encore vieux, les services trop lents. Quand rentrerons-nous dans la modernité ?

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Les commentaires récents (1)

  1. même si, il sont corrompu pour faire souffrire le peuple congolais, cette fois si mvuluzi na biso azali, l’élohim tien dans sa main l’épée pour detruire le pouvoir de mechant(des chien) mais à tout celui qui veux que cet homme parte, noubliez pas que toute chose a un début et une fin, quelque soit la grandeur de l’arbre qui couvre la forêt il finira toujours par tombé.

  2. Aujourd’hui, en juillet 2019, je peux dire que certains services se sont améliorés en terme d’informatisation et qu’il reste encore beaucoup à faire pour être au niveau des grands aéroports internationaux.