Jusqu’à ce jour, une frange de la population ne fait toujours pas confiance à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). C’est notamment en ce qui concerne le respect des résultats qui sortiront des urnes le 20 décembre. Beaucoup pensent que, comme en 2018, il y aura des députés nommés par la Céni, au lieu d’être élus. Chose que rejette catégoriquement le président de la Commission électorale.
Dans une réunion au Palais du peuple avec les représentants des organisations de la société civile, le chef de la Céni, Denis Kadima, a tenu à rassurer ceux qui pensent que la Commission électorale va nommer des gens aux prochaines élections. Voici ce qu’a déclaré Denis Kadima : « On nous dit qu’il y a des listes qui circulent selon lesquelles les gens seront nommés. J’ai même vu certaines personnes s’agiter, cherchant à savoir à qui il faut remettre cette liste-là pour qu’on puisse vous inclure là-dedans. Mensonge ! Ça ne va pas arriver. Personne ne sera nommé ! Vous allez le voir. Il faut le dire à ceux qui sont candidats : il n’y aura pas de personnes nommées. Le pays n’a pas besoin de ça. »
Dans le même ordre d’idée, lors de son message à l’occasion du démarrage de la campagne électorale, le président de la Commission électorale nationale indépendante a réitéré sa détermination à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques. « La Céni tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne ménage aucun effort dans l’exécution de son calendrier publié le 26 novembre 2022, en vue d’assurer des élections libres, démocratiques, transparentes, apaisées et inclusives, en dépit des défis auxquels elle est confrontée. », peut-on lire dans son communiqué.
Cependant, tout ça, ce ne sont que des déclarations et des vœux pieux. On ne sera rassuré que lorsque la publication des résultats des élections respectera la vérité des urnes.