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« Diaspos » : étrangers en Côte d’Ivoire, Ivoiriens au Bénin

Chaque année, de nombreux nouveaux bacheliers de nationalité béninoise rentrent de la Côte d’Ivoire pour faire leurs études universitaires au Bénin. Une fois dans leur pays dorigine, les « diaspos » comme ils se font appeler, se retrouvent face à plusieurs difficultés sociales, académiques et administratives. Récits croisés.

« Jai déjà informé mon père que si dans deux semaines, je suis toujours à la maison à ne rien faire, je vais retourner en Côte d’Ivoire ». Désabusée, Nico commence à ne plus y croire. Depuis début septembre 2018 qu’elle est au Bénin, elle n’a vraiment pas avancé dans son projet de faire une formation professionnelle de niveau supérieur. Son argent est (presque) fini. Elle a l’impression que son intermédiaire, une connaissance à son père, la fait tourner en rond. Nico, en réalité, ne s’était jamais rendue au Bénin, auparavant. Née en Côte d’Ivoire, elle y a grandi. Après le BAC, alors que sa tête et son cœur étaient scotchés sur son pays d’adoption, ses parents, tous deux Béninois, ont décidé qu’elle migre « au pays » pour y poursuivre les études. « Papa m’a convaincue de venir. Mais c’est difficile pour moi ici », témoigne-t-elle.

 

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*Cet article est publié dans le cadre du projet Naila (Nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique). Il s’agit d’un projet de CFI comprenant 11 médias africains dont Habari RDC.

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