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L’excès d’aphrodisiaques détruit l’amour et la société

A Lubumbashi, il n’est pas rare de voir des médecins traditionnels décliner à grande pompe les vertus des plantes aphrodisiaques. Inutile de croire qu’il existe encore dans cette Afrique des sujets tabous, tant ces histoires se relatent en public. 

Très souvent, les vendeurs d’aphrodisiaques sont entourés de jeunes qui s’arrachent ces plantes et racines comme de petits pains.

Virilité, et bonjour violences sexuelles

Ces pratiques sont pourtant dangereuses, notamment sur la valeur même qu’on accorde à son partenaire et aux relations sexuelles. Faut-il y voir une cause de violences sexuelles ?

Un jeune motard de la périphérie de Lubumbashi m’a fait, un jour, une confidence qui m’a donné des frissons.  « Quand on devient ivre de ces trucs, (les aphrodisiaques), on ne sait plus différencier entre sa soeur et sa petite amie », me disait-il.

Ce jour-là aussi, ce jeune d’une vingtaine d’années était hors de lui-même. Il venait de prendre sa potion magique. Sa petite amie n’étant pas venue au rendez-vous, le bon homme avait tendance à se jeter sur toute fille qui bougeait autour de lui.

Faut-il y voir une explication aux violences sexuelles qui ne faiblissent pas à Lubumbashi ? En tout cas, c’est possible, même s’il manque d’études approfondies pour établir les liens de causes à effets.

Dépravation de la santé mentale et physique des jeunes 

Comme ce jeune de Lubumbashi, beaucoup de fans de ces médicaments développent un comportement sexuel aux conséquences incontrôlables.

À ce sujet, les spécialistes de la médecine et de la nutrition sont tous unanimes sur le caractère enivrant des aphrodisiaques au même titre que l’alcool, sur le plan de l’attention et même de la santé mentale. Plus on en prend, plus la probabilité de violer est élevée.

Pire encore, la plupart de ces jeunes accros aux aphrodisiaques sont célibataires. Et donc, ils sont incapables d’assouvir leur appétit sexuel de manière régulière.

Des liens sont couramment établis, en effet, entre l’alcool, les aphrodisiaques et les viols.

Aphrodisiaques, drogues du violeur

On raconte qu’un garçon était allé vers sa mère pour assouvir ses pulsions, après avoir consommé des plantes qui suscitent les envies sexuelles ou renforcent l’érection. Après cette infamie, sa maman s’est suicidée, et le garçon s’est volatilisé dans la nature.

Avec les aphrodisiaques, je me demande si on a du respect pour sa femme. Hélas, c’est une habitude pour certains mariés, de prendre des aphrodisiaques en prélude de chaque rapport sexuel. Il faut bien sécouer la femme au lit, répète-t-on dans nos villes et villages congolais.

Mais, on ne mesure pas les dommages que ces pratiques infligent aux femmes obligées à subir des gestes violents à la place d’un partage de plaisir. Peut-être que nos dirigeants devraient se pencher sur ce phénomène, étant donné qu’il touche à la santé public, rien qu’à le considérer sous l’angle des violences faites aux femmes.

 

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Les commentaires récents (6)

  1. Mon peuple périt faute de connaissances; la vente de ces produits doit être encadré et une association des vendeurs de ces produits doit exister et certifier les produits mis sur le marché.

  2. Commentaire *les femmes mariés ne sont plus satisfait par leurs hommes ,donc ce elles meme qu
    i poussent les hommes à se renforcer de peur de perdre leur femme de sortir avec des jeunes . moi je penses que les femmes acceptent la faiblesse sexuelle de leurs hommes ou de trouver ensemble de remedes contre cette faiblesse .

  3. Je viens de découvrir cela aujourd’hui, je souhaite vraiment vous suivre dans des informations qui aident le peuple à avancé dans le bon. J’ai apprécié vos écrits, merci