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Quand les fake news deviennent un métier pour certains Congolais

Les fake news ou fausses informations sont produites et propagées volontairement ou non pour différentes raisons. Certains en ont fait tout un métier. Le phénomène a  atteint des proportions inquiétantes dans notre pays. Et cela se fait au nom d’une mauvaise interprétation de la liberté d’expression.

D’abord, il y a ceux qui propagent des fake news sans mesurer la gravité de leurs actes. Des gens fabriquent volontairement de fausses informations, juste pour nuire à leurs adversaires.

Le journalisme militant et l’opposition politique

Le métier de journaliste consiste à rechercher, vérifier, traiter, écrire et distribuer des informations sur tout type de support média (presse écrite, audiovisuelle, réseaux sociaux et site web). L’impartialité, l’objectivité et le professionnalisme devraient guider le travail de tout journaliste. Malheureusement, nous avons affaire à des journalistes supporters d’hommes politiques et même militants de partis politiques.

Conséquence : de nombreux professionnels des médias ne vérifient pas les informations qu’ils partagent avec le public. Tant que cela est en faveur des leaders politiques qu’ils soutiennent, ils ferment les yeux et diffusent. Cette réalité contribue énormément à la propagation des fake news.

En effet, les acteurs politiques sont ceux qui manipulent les journalistes. Certains ont leurs propres médias pour faire leur propagande. Dès qu’une rumeur qui charge les opposants au régime circule, les partisans du pouvoir partagent sans vérifier. Les opposants font pareil quand c’est eux qui tombent sur une rumeur qui charge le pouvoir en place.

La course au partage d’informations

Internet est une source d’information pour plusieurs personnes, y compris pour les médias. Cependant, Internet est aussi un parfait vecteur de fake news, les réseaux sociaux en particulier. Que ce soit Google News, Facebook ou Twitter, tous participent à la propagation des fake news.

Il y a actuellement une sorte de course et de précipitation pour partager les informations sur les réseaux sociaux. Chacun veut être le premier à partager une info sans prendre le temps de vérifier l’exactitude des faits.

Pire encore, certaines personnes fabriquent volontairement des fake news, avec des titres pompeux pour densifier le trafic et le nombre de visiteurs sur leurs sites web, pages ou comptes YouTube. Les fake news font désormais partie des métiers exercés par plusieurs Congolais sur Internet. Il y a des gens qui sont payés pour cela.

À qui se fier pour avoir de bonnes informations ?

Comme source d’information fiable sur Internet, il faut privilégier les sites web crédibles et les comptes certifiés. A propos, nos institutions doivent certifier leurs comptes officiels. Car de faux comptes contribuent énormément à la production et la propagation des fake news. Toutefois, certains comptes certifiés ne sont pas exemptés du fléau de fake news.

Aussi, le ministre de la Communication ferait mieux de lutter contre la désinformation beaucoup plus sur les réseaux sociaux. Les gens sont plus sur les réseaux sociaux que devant leur poste téléviseur.

 

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