En Afrique et au Togo notamment, des compétences quittent chaque année leur pays pour l’occident à la recherche de meilleures opportunités. Une énorme perte pour le continent noir qui peine à amorcer un réel développement.
Après une licence en Biologie, le jeune togolais Nathaniel décide de poursuivre ses études en France. Malgré les barrières financières imposées pour l’obtention du visa, Nathaniel a réussi à avoir le « précieux sésame » qui lui ouvre la porte de « l’eldorado ». Le hic, à la fin de ses études quelques années plus tard, retourné au Togo devient une décision difficile pour ce jeune qui s’installe définitivement dans son pays d’accueil. « En venant en France, je n’avais pas l’intention d’y rester. Mais après mon doctorat, j’ai changé d’avis, compte tenu de la situation socio-économique au Togo. Je travaille ici et je gagne bien ma vie », confie-t-il.
A l’instar de Nathaniel, nombreux sont des jeunes étudiants qui quittent l’Afrique pour poursuivre leurs cursus sous d’autres cieux. Une fois le diplôme en main, ils ne retournent guère dans leur pays d’origine. Que ce soit au Togo, Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Mali , en Côte d’Ivoire, Guinée, et autres pays africains, bon nombre de jeunes vont en Europe pour des raisons d’études. Beaucoup deviennent des grands chercheurs, médecins, personnels hautement qualifiés, professeurs d’université, enseignants, ingénieurs mais choisissent de rester dans les pays d’accueil plutôt que de revenir au pays d’origine. A ceux-ci, s’ajoutent des milliers de professionnels africains qui migrent vers l’occident chaque année à la quête d’une vie meilleure. Ce phénomène de perte de capital humain, désigné généralement par « fuite de cerveaux » prend malheureusement de l’ampleur.
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*Cet article est publié dans le cadre du projet Naila (Nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique). Il s’agit d’un projet de CFI comprenant 11 médias africains dont Habari RDC.