Il fut un temps où le fait de planter des arbres était célébrée comme un geste de responsabilité collective. La journée de l’arbre était un événement marquant, l’occasion de rappeler à tous l’importance vitale de la nature pour l’équilibre de nos sociétés. Aujourd’hui, à Kolwezi, ce geste semble presque oublié, relégué au second plan dans un contexte urbain en pleine expansion.
L’agrandissement de Kolwezi, notamment avec le développement des zones minières et industrielles, a entraîné une perte significative de la végétation. Même le long des routes, les arbres ont disparu, surtout dans les nouveaux quartiers. Ce phénomène est visible partout : là où jadis des arbres offraient de l’ombre et purifiaient l’air, il ne reste presque plus que des troncs abattus et des sols stériles. Le béton et les infrastructures prennent le pas sur la nature, et la question climatique semble avoir été mise de côté dans cette course à l’urbanisation.
Les arbres : un bienfait indispensable
Pourtant, l’importance des arbres n’a pas changé. Leur rôle va bien au-delà de la simple décoration paysagère. Les arbres participent activement à la régulation du climat, ils absorbent le dioxyde de carbone et en produisent de l’oxygène. Ils jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique, un enjeu crucial, surtout dans des régions où l’industrie minière et l’urbanisation mettent à mal les ressources naturelles.
La préservation des arbres et l’augmentation de la couverture végétale doivent redevenir une priorité. Cela implique de réintroduire des espaces verts dans les zones urbaines, de planter des arbres le long des routes et dans les quartiers, mais aussi de sensibiliser la population sur les bienfaits écologiques et sociaux des arbres. Kolwezi, comme d’autres villes en pleine croissance, doit repenser son développement en harmonie avec la nature.