La guerre n’arrache pas seulement des vies. Elle vole aussi des avenirs. Dans les zones de conflit à travers le monde, et particulièrement en République démocratique du Congo (RDC), l’éducation est souvent l’une des premières victimes invisibles.
1. Écoles détruites ou occupées
Lorsque les combats éclatent, les écoles deviennent des cibles faciles. Beaucoup sont détruites par les bombardements, transformées en bases militaires, ou abandonnées par peur des attaques. Sans lieu d’apprentissage, les élèves se retrouvent livrés à eux-mêmes.
2. Le chemin de l’école devient dangereux
Dans plusieurs régions affectées par les conflits, aller à l’école devient une épreuve périlleuse. Les enfants risquent d’être enlevés, enrôlés de force, ou pris dans des combats en chemin. De nombreuses familles préfèrent alors garder leurs enfants à la maison pour les protéger.
3. Les enseignants en fuite
Les enseignants eux-mêmes sont souvent contraints de fuir la violence. Ceux qui restent travaillent dans des conditions précaires, sans ressources ni protection. Dans certaines régions, un enseignant doit encadrer des centaines d’élèves dans des classes improvisées sous des bâches.
4. Traumatisme et décrochage scolaire
Même lorsque des cours sont disponibles, les enfants traumatisés par les violences ont du mal à se concentrer et à apprendre. Le stress, la faim, la maladie et la peur permanente font que beaucoup décrochent définitivement de l’école.
5. L’impact à long terme
Un enfant qui perd plusieurs années d’école risque de rester piégé dans un cercle de pauvreté. L’absence d’éducation limite les opportunités économiques futures, fragilise les sociétés, et alimente l’instabilité à long terme.
6. Des réponses existent, mais insuffisantes
Des ONG et agences internationales tentent de rétablir l’éducation d’urgence : écoles temporaires, programmes de rattrapage scolaire, formation de nouveaux enseignants. Mais les besoins sont énormes, et le financement reste largement insuffisant.