Depuis cinq ans, à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) forme des personnes de toutes convictions et de toutes provenances à la connaissance et à la défense des droits humains. Mais sa tâche est hardie dans une ville où les droits humains sont sans vrais protecteurs. Faut-il y continuer toujours ou à un moment arrêter la lutte ? « On continue, parce des avancées sont malgré tout observées », répondent des animateurs.
Une lutte sans lendemain ?
IRDH, qui est partenaire à HabariRDC, milite en faveur d’un Congo où toute personne a conscience de ses droits, avec la capacité à les défendre. Pourtant, à Lubumbashi et de manière générale en RDC où siege l’ONG, la question des droits humains ne se porte pas mieux depuis une décennie. Des vols avec meurtres, tortures, vols et viols se multiplient. Les services de sécurité semblent bien en deçà des capacités à ramener à une situation normale es populations en désarrois.
Mais l’espoir est permis, rassure-t-on à l’IRDH. C’est peut-être pour cela que l’ONG n’abandonne pas la lutte pour les droits de l’homme. « Nous sommes nés dans une ville où l’état de lieux des droits de l’homme ne donnait que frayeur. Aujourd’hui, nous avons suffisamment avancé et nous croyons que le meilleur est à venir. Et nous maintenons le cap de la lutte déjà enclenchée », rassure Guylain Kawaya, formateur à l’IRDH.
Il note le fait que les gouvernements successifs en RDC promettent depuis 2 décennies, de faire protéger les droits humains. En plus des ministères de tutelle, l’État a voté aussi des lois et installé la Commission nationale des droits de l’l’homme. C’est de bons signes, en dépit des regressions courantes ou violations graves comme dans les Kivu, dans le Katanga, dans les Kasaï et à Yumbi.
Un accent sur la femme est ses droits humains
La lutte des droitd de l’homme ne saurait réussir sans le concours de la femme. Les observations faites par les défenseurs des droits de l’homme indiquent que les femmes, parmi les victimes des violations diverses, semblent plus fragiles.
A propos des droits de la femme, qui sont aussi des droits de l’homme, il y a nécessité d’impliquer les femmes. Plutôt que de les maintenir dans la situation des gens à défendre. Il faut qu’on se batte avec elles-mêmes, tous ensemble.
« Les droits de la femme, depuis le début de nos formations attirent le plus grand nombre de séminaristes. Pourtant, les questions restent toujours les mêmes quant à l’importance d’ériger des droits particuliers propres aux femmes », explique Guylain Kawaya, formateur à l’IRDH.
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