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Mbujimayi : après l’asphaltage des routes, l’implantation des lampadaires

Il y a cinq ans, les nuits de Mbujimayi faisaient très peur en raison de l’obscurité. Aujourd’hui, on peut circuler jusque tard la nuit dans plusieurs quartiers, parce que la ville est de plus en plus éclairée. Honnêtement pas encore toute la ville, mais petit-à-petit le processus d’éclairage public progresse.

En fait, il y avait l’éclairage public sur quelques avenues à Mbujimayi, mais ça remonte à trois ou quatre décennies. Et lorsque c’était tombé en panne, nos rues sont restées dans le noir. Malgré le diamant et le commerce qui florissaient, Mbujimayi était abandonné à son triste. Il faut reconnaître que la ville connait un brin de changement depuis l’avènement de Fatshi.

Certains quartiers où l’on ne pouvait oser s’aventurer dans la rue au-delà de 20h ou 21h, vibrent aujourd’hui grâce à l’éclairage public. Les boutiques et les petits commerces battent leur plein aux heures vespérales. Des avenues qui mouraient littéralement la nuit, sont désormais vivantes la nuit comme le jour. Elles rivalisent d’activités et de bruits de musique. On peut comprendre par là qu’on ne peut avoir du développement sans électricité.

Projet 35 km : asphaltage et lampadaires

Depuis environ quatre ans, Mbujimayi bénéficie de plusieurs projets d’asphaltage de routes exécutés par différentes entreprises. L’un de ces projets est dénommé « projet 35 km » de routes. C’est grâce à lui que des avenues comme Muanjadi, Kasa-Vubu et autres ont été récemment asphaltées. Le contrat signé pour ce projet prévoit non seulement l’asphaltage des routes, mais aussi le marquage au sol et l’installation de l’éclairage public grâce aux lampadaires à panneaux solaires.  C’est en tout cas ce qui est en train de se réaliser actuellement.

Si je peux émettre un avis, je dénoncerai le manque de suivi et d’entretien des infrastructures nouvellement construites par le pouvoir central à Mbujimayi : routes, écoles, hôpitaux, etc. Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental qui jusqu’à présent n’a rien réalisé en cinq ans, est incapable ne serait-ce que de faire le suivi et l’entretien des infrastructures dont la province est dotée. Dans ces conditions, ces infrastructures n’auront pas une longue vie.

 

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