Le Monkeypox ne faiblit pas en RDC. Sa liste de décès s’allonge. Récemment, c’est un jeune homme de 22 ans qui a été emporté par la maladie à Kalehe dans le Sud-Kivu. Cette province est présentée comme l’épicentre de l’épidémie.
En attendant l’arrivée du vaccin contre le Mpox, le respect des gestes barrières restent la seule solution pour se protéger de ce virus. Le ministère de la Santé recommande de se laver régulièrement les mains avec du savon ou de la cendre. Mais aussi de ne pas toucher la personne malade ou ses effets ; ne pas non plus toucher ni manipuler des animaux morts, par exemple des rongeurs supposés être des réservoirs de la maladie. Le Mpox se transmet également par la voie sexuelle.
Le gouvernement congolais dit avoir déjà débloqué 10 millions de dollars américains sur les 49 millions qu’il a prévu d’affecter à la lutte contre la variole du singe. La RDC a surtout besoin de 3 millions et demi de doses de vaccin pour la prise en charge et la riposte contre l’épidémie. Le nombre de doses attendues représente une valeur de 600 millions de dollars américains.
Voilà que des millions de dollars sont à dépenser pour une épidémie qui aurait pu être contenue depuis longtemps si le gouvernement avait pris la menace au sérieux.