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Une minute d’info : « Où trouver la bonne information en RDC ? »

Pour mon tout premier pas sur Habari RDC, l’œil dans le viseur de ma caméra, pour une minute d’info, je vous emmène sur le plateau de la Radio Okapi, l’un de rares medias non partisan du pays. Ici, l’émission « jeunes leaders » accueille trois jeunes autour du thème « Où trouver la bonne information en période électorale ? ».

Sur le plateau, l’émission animée par Narcisse Baya reçoit aujourd’hui Grady Pontshi pour le compte de Encoder, Lemien Saka représentant d’Habari RDC sous l’œil vigilant de Obul Okwess l’expert du jour et membre de la CSAC (conseil supérieur de l’audio-visuel du Congo).

Le débat 

D’entrée de jeu, Grady prend position et confirme les conditions partisanes des médias congolais. « Nos médias sont pris en otage par les particuliers qui les poussent à prendre position pour X ou pour Y au détriment de la vraie information. Moi, je me contente des médias internationaux ». « Non, se contenter des médias internationaux, n’est pas prudent, nous avons ici aussi des médias non partisans que nous pouvons utiliser comme source d’information », la contredit Lemien Saka de Habari RDC.  Me concernant, je pense que nos médias classiques ne jouent pas leur rôle. C’est la raison pour laquelle, les jeunes se contentent des réseaux sociaux et d’internet pour s’informer et être en même temps une source d’information, le cas de Habari RDC. Après un débat houleux, l’expert Obul donne une conclusion centrale départageant les protagonistes en disant : « l’information est un besoin majeur au même degré que la nourriture et les autres besoins… il faut avoir un esprit critique et s’informer tant à l’international que par les médias locaux.. ». « Quel que soit le media par lequel vous vous informez, ayez toujours un esprit critique avant de partager l’information » rajoute-t-il.  

Comme eux, je crois que la RTNC, notre télévision nationale, devrait rebondir afin de jouer son rôle pleinement ; celui de donner la vraie information non partisane à la population. 

Car, comme le dit Obul, l’information est un besoin naturel, si nous ne sommes pas mieux informés localement, alors nous n’aurons guère d’autres choix que de continuer à nous informer par les médias étrangers ayant des agendas qui leur sont propres. Alors que nous nous approchons des élections que nous espérons crédibles, nous continuons à chercher qui vraiment écouter sans se faire « duper ».

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