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Le Nyamulagira, l’un des deux volcans actifs au Nord-Kivu

Avec 3 058 mètres d’altitude, le volcan Nyamulagira est le plus actif d’Afrique. Sa première éruption observée par  les occidentaux daterait de 1865. Selon les dernières statistiques, il entre en éruption  en moyenne tous les deux ans. Sa dernière éruption remonte à 2014.

Le Nyamulagira reste actif avec une présence permanente de lave au fond de son cratère. Le plus souvent, ses coulées de lave menacent la flore et la faune du Parc national des Virunga.

Le volcan est sans danger pour la population

La dernière visite d’inspection, conduite par les volcanologues de Goma en  mars dernier, s’est effectuée dans le cratère même du Nyamulagira. J’ai accompagné les quatre volcanologues pour cette inspection de routine.  «  Depuis 2014, l’activité est intense sur ce volcan. Le lac de lave a augmenté de 100 mètres de hauteur, mais il n’y a aucun danger direct sur la population, encore moins sur la faune et la flore du parc »,    rassure  Kasereka Mahinda, chef d’équipe.

La lave qui bouillonne dans le cratère du volcan Nyamulagira

Cependant, selon le volcanologue Kasereka Mahinda, le danger zéro n’existe pas. Il explique : « Ces fumées qui sortent du cratère amènent une certaine quantité dangereuse de dioxyde, et ce panache est toxique pour les humains comme pour les animaux. C’est ce qui explique pourquoi le Nyamulagira a éliminé toute sorte de végétation dans ce vaste espace jadis occupé par des antilopes. »

Lac de lave au fond du cratère du Nyamulagira

L’observatoire volcanologique de Goma (OVG) manque d’outils

Pour une meilleure surveillance des deux volcans en activité (Nyamulagira et son voisin Nyiragongo) qui surplombent la ville de Goma, l’observatoire volcanologique de Goma (OVG), n’est pas encore en possession du matériel de surveillance nécessaire. En vue de se rendre financièrement autonome, l’OVG aimerait que l’administration du Parc des Virunga lui réserve sa part  des recettes touristiques liées aux visites des volcans.

Néanmoins, la seule bonne chose est que la ville de Goma s’est dotée d’un plan de contingence depuis aout 2015. L’OVG-Goma a également installé début mars 2017 une sirène à longue portée pour alerter en cas d’une éventuelle éruption volcanique ou d’une catastrophe naturelle.

La lave sèche de la dernière éruption sur la surface du cratère du volcan Nyamulagira

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Les commentaires récents (4)

  1. Je souhaite su’on nous explique si l’erruption du Nyamukagira peut reduire la menance du Nyiragingo. Si oui, comment et suelles en sont les consequences et les utilites.

  2. Notre système de gestion du pays serait à la base de toute les échecs constater. La production d’un pays se mesure sur base des output et des inputs dons un pays qui fait la production endogène donc dépendre totalement de l’extérieur. Voilà pourquoi la macro économie n’est pas stable.

  3. La protection de cette nature serait d’une importance capitale et surtout ce mieux de localiser le volcan pour sécurisé la gaz me tanne.