Le député national et président du Mouvement de réformateurs libéraux, MRL, Patrick Kakwata, se bat pour faire de son parti l’un des plus grands en RDC, en remportant le plus de sièges aux prochaines élections. Toute la question est de savoir si ces élections auront lieu.
Demain se prépare aujourd’hui
Pour ce cadre de la majorité présidentielle, André Patrick Kakwata, « Alors que les élections tant présidentielles, législatives que locales pointent à l’horizon, l’heure n’est plus aux discours stériles, mais plutôt à poser des actes à travers un travail de terrain comme font les fourmis ».
Patrick Kakwata renchérit : « Pour tous ceux qui ambitionnent de se porter candidats aux prochaines élections, nous sommes appelés à être plus présents dans nos bases respectives, à semer la graine de l’amour dans le cœur de nos potentiels électeurs. »
Participer à une élection ne s’improvise pas
Les politiques congolais se plaisent aujourd’hui à se disputer les postes ministériels. La participation aux élections semble ne pas être une priorité pour eux. Ils parlent des élections, mais ne font rien pour s’y préparer. De quoi se demander si Patrick Kakwata et son parti ne sortent pas un peu de l’ordinaire sur ce point ?
Le député Kakwata est fier de dire que son parti a une vision réformatrice. Il rappelle sa campagne de sensibilisation en cours, campagne lancée il y a quelques mois : « Qui fait quoi ? ». Par cette question, ce député national interpelle la classe politique congolaise quant au rôle et à l’apport de chacun dans la société. Pour lui, c’est bien plus, une interpellation à son propre camp politique, la majorité présidentielle, qui au moment même du lancement de cette campagne, avait brillé par des prises de positions discordantes sur les grandes questions de l’heure.
Pour nous donc, il semble important de rappeler que l’ accord de la cité de l’Union africaine tout comme celui du Centre interdiocésain mettent un accent particulier sur l’organisation des élections, et non sur les postes à se distribuer… Et si les élections étaient vraiment la priorité de nos hommes politiques, ils n’auraient pas bloqué la signature des arrangements particuliers de l’accord de la Cenco.
Ce blocage empêche jusqu’à présent la nomination d’un nouveau Premier ministre. Ainsi, pour les futurs candidats aussi bien que pour nous les électeurs, l’heure est à la préparation des élections. Ne nous laissons pas distraire.