Le fléau d’unions précoces prend de l’ampleur en RDC. Malheureusement, il est très négligé dans la société. Peu de structures traitent de cette question, alors qu’il s’agit d’une problématique qui met à mal l’épanouissement de la jeune fille à Kinshasa et en provinces.
De nombreuses jeunes filles n’arrivent pas à réaliser leurs rêves, en raison des grossesses non désirées qui les empêchent de continuer leur cursus scolaire. Elles sont donc obligées de rester à la maison avec leurs grossesses jusqu’à l’accouchement.
Mardi 12 juillet 2022, les membres du groupe de plaidoyer Voix et leadership des femmes (VLF), ont été reçus par la directrice de cabinet de la ministre de la Justice Rose Mutombo. Ils ont échangé sur la question de l’impunité et des unions précoces.
Objectif de la rencontre : tabler sur les initiatives, les défis et l’atténuation des cas d’unions et de grossesses précoces. C’est pour contribuer à la prévention et à la prise en charge des cas de violences basées sur le genre et l’autonomisation des survivantes de ces unions et grossesses précoces.
Selon Astrid Tambwe, porte-parole du groupe de plaidoyer VLF, le but de la mise en place de ce programme consiste à sensibiliser toute la communauté et les acteurs socioculturels afin de s’engager dans la lutte contre l’impunité des grossesses et unions précoces en République démocratique du Congo. Un fléau qui ne facilite pas la tâche aux jeunes filles de poursuivre leurs études. Or, une fille qui a bien étudié, deviendra une mère libre et épanouie dans tous les domaines de la vie, et contribuera au développement de la communauté.
Pour sa part, Rose Kamwanya, experte en genre au sein de ce goupe de plaidoyer, a fait un état des lieux de ces pratiques d’union précoce, mais aussi le faible accès aux méthodes modernes de contraception et aux services de planification familiale.
La directrice de cabinet du ministre de la Justice s’est engagée dans cette initiative et a promis un partenariat entre VLF et le ministère de la Justice pour bien mener ce combat. La rencontre s’est terminée par la remise d’un cahier de charge dont le contenu met en exergue l’efficacité des stratégies existantes, ainsi que les défis en matière de prévention et d’atténuation des cas et incidents liés aux unions et grossesses précoces.
L’indice synthétique de fécondité de la femme conga il aisé est de 6,6 enfants. Et cela ne constitue pas une simple problématique pour le couple(famille élargie), mais aussi pour l’habitat humain et plus loin pour l’État dans le processus de développement durable.
Cher beau pays la République Démocratique du Congo est un pays sans plan d’aménagement du territoire depuis 1960. Biens que la création de ministères et stratégies de trafics, rien impact sur le développement physique de la nation. Au contraire les processus du sous-développement. Cela est heure de se poser à la question de savoir : où sont les études démographiques, les études d’ingénieries, etc.???