Le jour du vote, le 20 décembre, une déclaration du président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a jeté le doute sur la crédibilité des élections. En sortant du bureau de vote, il a déclaré : « J’en profite pour féliciter l’équipe de la Céni qui a fait un travail inouï. » Cette prise de position publique en faveur de la Céni, a suscité des interrogations et des critiques de la part de l’opposition.
La Cour constitutionnelle est l’instance suprême chargée de trancher les litiges électoraux. Son président, Dieudonné Kamuleta, aurait dû respecter le devoir de réserve et de neutralité qu’impose sa fonction. En félicitant la Céni avant même la publication des résultats, il a donné l’impression de cautionner le travail de l’organe organisateur des élections, dirigé par Denis Kadima. Pourtant, ce dernier était déjà soupçonné par les opposants de rouler pour Félix Tshisekedi.
Certains chefs d’Etat étrangers, comme le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso ou celui de l’Angola João Lourenço, n’ont pas attendu la validation définitive des résultats par la Cour constitutionnelle pour féliciter Félix Tshisekedi, ce qui renforce le sentiment d’une connivence entre le pouvoir et la Cour.
Des élections contestées par l’opposition
L’opposition, menée par Moïse Katumbi, a dénoncé les irrégularités et les fraudes qui ont entaché les élections. Elle a notamment pointé du doigt la décision de la Céni d’étaler le scrutin sur cinq jours, du 20 au 24 décembre 2023, en violation de la Constitution qui prévoit un vote en un seul jour. Elle a aussi réclamé la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, comme promis par la Céni, afin de garantir la transparence du processus électoral. Maintenant, elle demande carrément l’annulation de ces scrutins à cause des « fraudes massives » constatées.
Face à ces contestations, la mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) (MOE Cenco-ECC) a appelé le peuple congolais à rester uni et vigilant dans le combat contre les antivaleurs. Elle a demandé à la Céni à faire la lumière sur les irrégularités observées.
La neutralité des institutions chargées de superviser les élections est essentielle pour assurer la confiance des électeurs et la légitimité des élus. En RDC, le doute persiste sur l’intégrité du processus électoral.
c’est connu de tous que depuis 2006 les élections n’ont été des bourrages d’urnes avec ce qu’on a vécu au temps de kabila et bemba dans une circonscription de 120000 personnes kabila a l’est sort avec 320000personnes ,et bemba a l’équateur dans une circonscriptions de 120000 sort avec 300000 ces gens n’ont vu que cette fois ci pour la 1 ère fois que cette pratique a été stoppée,c’est pourquoi tous magouilleurs sont malades