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Rentrée scolaire : les écoles privées en profitent pour sucer les parents

Pendant les grandes vacances, les parents se reposent un peu par rapport aux dépenses scolaires de leurs enfants. Mais c’est un repos de courte durée. Car, à la rentrée, les écoles, surtout privées, reprennent leurs tracasseries financières vis-à-vis des élèves. Ce qui étonne c’est l’indifférence totale de l’État.

Depuis quelques jours, toutes les écoles ont repris l’inscription des élèves. La rentrée scolaire édition 2022-2023 est prévue le lundi 5 septembre. Elle se rapproche donc, avec son cortège de dépenses qui pèseront lourd sur le revenu des parents. 

Dans l’ancien temps, on n’inscrivait un élève que quand il vient pour la première fois dans un établissement ou quand il change d’école. Aujourd’hui, la cupidité et le mercantilisme des écoles sont tels que dans le même établissement, on doit réinscrire le même élève chaque année, qu’il monte de classe ou non. 

L’inscription, une aubaine pour les écoles privées 

Quand le ministre de l’EPST, Tony Muaba a déclaré que certaines écoles sont des boutiques de leurs promoteurs, c’est une vérité absolue. En effet, les écoles privées ne semblent motivées que par la recherche du gain. Elles font des affaires sur le dos des élèves. Chacune fixe son prix d’inscription, de réinscription et de minerval selon son humeur et comme bon lui semble ! 15 dollars chez les uns, 20 ou 30 chez d’autres… Et l’État observe sans agir. 

Nous refusons de mentionner ici les noms de ces écoles privées qui abusent. Mais je voudrais qu’on m’explique pourquoi une simple inscription ou réinscription peut coûter 30 dollars américains. Est-ce juste pour acheter le stylo et le registre d’inscription ? Or, un seul bic de 100 francs congolais et un seul registre de 2000 francs congolais (1$) suffisent à inscrire tous les élèves d’une école. Mais pourquoi tarifer 20 ou 30 dollars par élève pour seulement une inscription ?C’est  un enrichissement illicite.

Les minervaux et d’autres frais

Il est vrai que les écoles privées paient elles-mêmes leurs enseignants. Mais elles n’ont pas le droit de le faire en abusant et en ruinant les parents d’élèves. Dans certaines écoles privées congolaises, les frais de minerval c’est entre 50 et 70 dollars américains par élève et par mois. Faites le calcul si c’est une école de 1000 lycéens.

A cela s’ajoute une multitude d’autres frais exorbitants, réels ou inventés : frais de bulletin, organisation matériels, frais de stage, frais de pratique… tout est fait pour torturer les parents, sans tenir compte de leur faible pouvoir d’achat. 

Dans plusieurs de ces écoles privées, il est interdit à l’élève d’acheter lui-même l’uniforme et les objets scolaires au marché ou ailleurs. On lui impose de les acheter à l’école où il est inscrit, et au prix fixé par le promoteur ! C’est ni plus ni moins que du commerce en milieu scolaire.

Cela doit cesser. L’État doit protéger les parents.

 

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