Après environ quatre mois de confinement, entre spéculations sur une éventuelle année blanche à cause du Covid-19 et assurances des autorités, c’était une très grande joie pour les étudiants et élèves de reprendre le chemin de la classe. Mais, dans cette joie, beaucoup oublient que le virus est toujours-là.
Les universités congolaises publiques, surtout, sont souvent bondées de monde. Parfois, certains auditoires accueillent le double du nombre d’étudiants possible. Avec une telle réalité, est-ce que la distanciation est respectée ? Ainsi, la reprise des cours ressemble plus à une exposition au virus.
La conscience collective
L’heure est grave, mais les autorités académiques pourtant bien conscientes de ce fait, ne semblent pas agir à la hauteur du danger. Bien sûr, elles ont mené des actions qui démontrent leur implication dans la situation sanitaire. Lundi 10 août par exemple, jour de la reprise des cours, il était impossible à une personne n’ayant pas de cache-nez d’accéder à l’Université de Lubumbashi. Plusieurs équipes de jeunes gens étaient placées çà et là pour obliger tout apprenant à se conformer aux mesures de protection.
D’autres actions similaires sont menées au sein de différentes facultés pour préserver la bonne santé de tous. À la faculté de médecine, un dispositif de lavage des mains permettant à six étudiants de se laver les mains simultanément a été installé à l’entrée.
En général, il ne manque pas une grande ou petite affiche rappelant certaines règles : évitons les contacts physiques et les poignées de mains, veuillez porter votre masque et vous munir de votre gel hydro-alcoolique avant d’entrer dans l’auditoire… Mais dans certaines promotions populeuses, les rapprochements sont inévitables.
Le surnombre est maîtrisé
Pas d’inquiétudes, toutefois, pour la capacité de certaines classes ou auditoires. Des amphithéâtres spacieux sont réservés aux promotions plus nombreuses pour éviter d’être coincés. Mais il arrive qu’ils ne suffisent pas pour garder la distance d’au moins un mètre entre occupants.
A l’Université de Lubumbashi, toutefois, les autorités des facultés ont décidé aussi de garder certaines promotions chez elles à la maison. Pendant ce temps, les promotions terminales et moins nombreuses, accélèrent avec les cours pour libérer, dans un bref délais, les salles de cours au profit des promotions qui attendent.
Merci
Certainement que la distanciation sociale n’est pas respectée par la plus part d’étudiants vu que les auditoires sont moins élargis et le nombre des étudiants est considérable néanmoins le port de masques est respecté à 70 par les étudiants de l’Institut supérieur de techniques médicales de Bukavu au sud-kivu (ISTM/BUKAVU). Le lavage des mains est aussi respecté car toutes ces mesures barrières sont obligatoires avant d’accéder à l’auditoire.
Faraja papy Dieudonné sublime vous informe depuis sud-kivu
Merci pour ces informations