article comment count is: 0

Mbujimayi : l’entreprise Safrimex pourrait enfin reprendre la construction des infrastructures

Finalement plus de peur que de mal : l’entreprise égyptienne Safrimex va bel et bien poursuivre la construction des infrastructures au Kasaï-Oriental. Sa décision de suspendre les travaux pour manque de financement avait consterné la population. Mais un compromis a été trouvé avec les autorités pour que Safrimex continue à travailler à la modernisation de la voirie dans la province.

La bonne nouvelle a été annoncée par le directeur général adjoint de l’OVD, Venant Burume, en visite à Mbujimayi. Sur des propos recueillis par l’Agence congolaise de presse (ACP), il a déclaré : « L’entreprise Safrimex, qui a une capacité technique et financière importante, va reprendre les travaux de modernisation de la voirie urbaine dans la ville de Mbujimayi. Aujourd’hui, il n’y a aucune raison de se plaindre. L’entreprise va reprendre ses travaux de lutte antiérosive comme dans le temps. »

Safrimex, la bien-aimée des Kasaïens

L’annonce selon laquelle, Safrimex arrêtait son travail au Kasaï-Oriental, avait fait le tour des réseaux sociaux. Beaucoup se sont déchaînés sur les autorités de la province, les accusant d’incapacité à protéger les rares entreprises étrangères qui viennent à Mbujimayi. L’entreprise égyptienne Safrimex jouit d’une bonne réputation au Kasaï-Oriental, car c’est elle qui a asphalté la plupart des routes de Mbujimayi et des environs, avec éclairage public et marquage au sol. Sans compter la neutralisation de nombreux ravins.

Laisser partir cette entreprise à l’heure actuelle signifie non seulement l’abandon des travaux inachevés, mais aussi le chômage de ses employés et ouvriers congolais. Une situation susceptible de créer une grogne sociale aux conséquences incalculables. De quoi saluer le compromis trouvé avec les autorités et qui permet à Safrimex de reprendre les travaux.

Empêcher la fermeture de Safrimex

Quoi qu’il arrive, toute la question est de savoir si le compromis trouvé est provisoire ou définitif. Car, la raison évoquée par Safrimex pour justifier l’arrêt des travaux c’est le manque de financement. On sait que, selon leur accord, l’entreprise préfinance les travaux et le gouvernement vient payer ensuite. Or, dans les conditions actuelles marquées par la guerre dans l’est de notre pays, on voit mal le gouvernement congolais tenir suffisamment ses engagements dans le domaine des infrastructures.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion