Dans plusieurs villes du Haut-Katanga et du Lualaba, l’installation des séparateurs des voies en béton s’intensifie. À Lubumbashi, Likasi ou encore Kolwezi, ces dispositifs visent à mieux organiser la circulation, à réduire les embouteillages et les risques de collisions frontales. Pourtant, leur mise en place provoque aussi de nombreux accidents.
L’un des principaux problèmes liés à ces séparateurs c’est leur faible visibilité, surtout une fois la nuit tombée. Dans des villes où l’éclairage public est souvent insuffisant, voire inexistant par endroits, de nombreux conducteurs affirment ne pas toujours bien voir ces séparateurs. Cela entraîne des accidents parfois graves, notamment lorsque ces blocs de béton surgissent brusquement dans le champ de vision d’un automobiliste roulant à une vitesse soutenue.
Des routes parfois trop étroites
En plus du manque de visibilité, l’installation de ces séparateurs sur des routes étroites aggrave la situation. Dans certains cas, ils laissent à peine une bande de circulation de chaque côté, compliquant les manœuvres et augmentant les risques d’accrochage. Pour les conducteurs de gros véhicules, la marge de manœuvre est réduite, et les chocs deviennent inévitables.
Ces séparateurs sont-ils la seule meilleure solution pour organiser le trafic ? Ne faudrait-il pas privilégier d’autres alternatives, comme un meilleur marquage au sol, des glissières de sécurité plus visibles ou encore un éclairage renforcé aux endroits à risques ?
Si leur utilité dans la régulation du trafic n’est pas à remettre en cause, ces séparateurs ne devraient pas devenir un danger supplémentaire pour les usagers de la route. Dans notre contexte, il est primordial d’adapter leur placement et de renforcer la sécurité autour de ces infrastructures pour éviter que la solution ne se transforme en un casse-tête.