Au cours de sa prestation de serment samedi 20 janvier 2024, le président Félix Tshisekedi a annoncé six axes prioritaires de son programme pour son deuxième mandat. Dans un stade des Martyrs noir de monde, en présence de plusieurs chefs d’États et de gouvernements, mais aussi des délégations invitées, le chef de l’État a promis un quinquennat d’actions à impact réel pour la population.
Lors de son discours d’investiture, Tshisekedi a dit avoir bien écouté les attentes de la population. Des préoccupations essentiellement liées au coût de la vie, au pouvoir d’achat, au chômage et à la sécurisation de nos frontières. « Je vous ai entendus ! », a-t-il lancé aux dizaines de milliers de Congolais qui remplissaient le stade des Martyrs. Il a même promis que les erreurs de son premier quinquennat « ne se reproduiront plus ». Un discours qui semble avoir satisfait les gens, à en juger par les cris et les applaudissements dans le stade.
Ainsi, les six priorités du second mandat de Félix Tshisekedi, telles que révélées dans son discours d’investiture, se présentent comme suit :
1. Créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat, notamment celui des jeunes ;
2. Protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le niveau de l’inflation et en maîtrisant le taux de change ;
3. Assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité de nos populations, de notre territoire, de nos biens, ainsi que la préservation de nos intérêts au moyen de la restructuration profonde de notre appareil de sécurité et de défense et par la poursuite du renforcement de notre diplomatie ;
4. Poursuivre la diversification de notre économie et accroître sa compétitivité, en optant pour la transformation de nos produits agricoles et miniers bruts sur notre sol ;
5. Garantir plus d’accès aux services de base, en veillant à l’extension des programmes tels que ceux de la couverture santé universelle, gratuité de l’enseignement et du programme de développement local des 145 territoires ;
6. Renforcer l’efficacité de nos services publics.
Une chose est de promettre, une autre est de réaliser ses promesses. Les Congolais sont déjà fatigués de promesses. Ils n’attendent que des actions tendant à changer radicalement la situation au cours du nouveau quinquennat du président de la République.