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Les touristes congolais préfèrent aller ailleurs que chez eux

Connaissez-vous le lac Fwa dans le Kasaï qui offre une vue aquatique éblouissante ? Savez-vous que la réserve de Bombo Lumene ceinture la capitale Kinshasa et dispose d’une faune et d’une flore insoupçonnées ? Ajoutez à cela d’autres merveilles comme la grotte de Mbanza-Ngungu et ses poissons aveugles, les chutes de Wagenya ou le château médiéval de Dungu…

Autant de joyaux représentant le potentiel incroyable de la RDC dans le secteur du tourisme. Ce secteur peut non seulement améliorer l’image du pays, mais aussi favoriser l’éclosion d’une industrie stable. Pourtant, ces opportunités ne semblent pas intéresser de nombreux Congolais. Les défis à surmonter incluent le manque d’infrastructures, d’initiatives et d’intérêt des entrepreneurs, mais aussi une méconnaissance des avantages que peut offrir le tourisme.

De gros atouts touristiques négligées

Ce ne sont pourtant pas les atouts qui manquent à notre pays. De riches faune et flore congolaises ; des parcs nationaux avec des espèces rares telles que l’Okapi, le paon ou le rhinocéros blanc. Autour de plusieurs centres urbains, des paysages époustouflants offrent de possibilités de belles escapades dans la nature ; des chutes d’eau à couper le souffle et des lacs verdoyants à visiter coûte que coûte. Malheureusement, de nombreux Congolais préfèrent aller explorer d’autres pays qui parfois n’offrent pas la même beauté de la nature qu’en RDC.

Qu’est-ce que Dubaï, par exemple, a d’attrayant en dehors de ses gratte-ciels et son désert où les étrangers se promènent sur le dos de chameaux ? Les parcs du Kenya peuvent-ils rivaliser avec ceux de la vallée de la N’sele ou de Kundelungu ?  Les anciens palais présidentiels de Mobutu à Gbadolite dotés d’un aéroport, le Jardin d’Eala et bien d’autres sites historiques et naturels, ne sont-ils pas des points d’ancrage pour développer un tourisme local florissant ?

Des autorités intéressées seulement par les mines

Dommage que ce ne soient que les étrangers qui voient chez nous des potentialités touristiques que nos propres yeux n’arrivent pas à voir. De colloques en colloques, le gouvernement semble refuser de saisir l’opportunité de cette aubaine que nous offre notre nature pour nous démarquer des autres. On en veut pour preuve l’inexistence ou l’insuffisance d’investissements publics dans le secteur touristique.

Car, comment attirer des touristes avec des services aéroportuaires défaillants et une absence criante de communication extérieure centrée sur nos atouts naturels ? Il semble que jusque-là, la seule communication bien assurée par notre gouvernement c’est sur les mines. Mais, ces mines congolaises n’ont-elles pas aussi un côté touristique à exploiter ?

 

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