Un train urbain à Lubumbashi, ce ne serait peut-être que le début d’une solution pour soulager les difficultés de transport à Lubumbashi. Cela paraît pourtant utopique. Il se pose déjà un problème sérieux de moyens de déplacement des populations. L’Etat n’a même pas un seul véhicule pour assurer le transport public.
L’idée d’un train urbain n’est pas si nouvelle que ça à Lubumbashi. On se rappelle que la société zaïroise des rails, la célèbre « Sezarail » reliait les communes de Kenya, Kampemba et Ruashi par train.
Un train à bas prix
En parlant de ce cette période, Lubumbashi marquait une génération par un transport qui n’est pas un casse-tête comme aujourd’hui. « Le ramassage des passagers se faisait autour du quartier populeux de la commune Kenya, à la Gare centrale d’où partait la majorité des trains de la ville du cuivre, en passant par le quartier industriel, Kampemba jusqu’au quartier Zambia », se souvient Guy Kalay.
Il se rappelle aussi que le transport coûtait moins cher, et qu’il était facile pour des parents et amis de se visiter. Pas comme aujourd’hui où, même saluer ses proches, vaut de l’argent !
Le train doit faire son « Come Back »
Lubumbashi a aujourd’hui étendu ses tentacules. La ville devient plus grande chaque année, et le problème de transport persiste. Aujourd’hui, alors que la ville ne compte plus quelques milliers d’habitant mais près de 3 millions, le « transport collectif » urbain est entièrement assuré par véhicules par des privés.
Le prix du trajet coûte chaque année plus cher qu’avant, alors que les routes se détériorent. Cette situation préjudicie à la fois les passagers et les transporteurs urbains obligés de payer davantage de taxes. Ce transport devrait revenir dans l’intérêt de tous : le train urbain.
Surtout ça oui