Si ce ne sont pas les éleveurs nomades Mbororo, ce sont des soldats de l’armée sud-soudanaise. Ils entrent chez nous, pillent, violent, font ce qu’ils veulent et repartent. Le dernier cas en date remonte à la semaine du 5 août dernier. Mais c’en est trop quand-même ! Trop comme le silence de notre gouvernement.
Selon le témoignage d’un député du coin, entre le 5 et le 7 août 2024, « environ 150 militaires » du Soudan du Sud ont pénétré sur le sol congolais par le territoire d’Aru. Ils ont emporté du bétail et même arrêté des Congolais qu’ils ont emmenés dans leur pays. Quelle humiliation ! Plus grave, ce n’est pas la première fois que de telles incursions surgissent sur notre frontière Nord. Malgré les alertes régulièrement lancées par les notables et les chefs coutumiers des localités touchées par ce phénomène, notre gouvernement reste silencieux ou ne réagit que timidement.
Plus personne ne respecte nos frontières !
Les frontières congolaises sont presque devenues des biens sans maîtres. N’importe quel envahisseur peut entrer, s’installer et sortir s’il veut. Le Rwanda et l’Ouganda continuent à le faire. Aujourd’hui c’est le Soudan du Sud. Et ce n’est pas tout : les militaires zambiens ont déjà violé les frontières congolaises. Du coup, même les pays supposés être nos amis ne nous respectent plus.
A chaque fois, la réaction de notre gouvernement fait honte au pays. Au lieu de répondre par la force, Kinshasa préfère pleurnicher et se plaindre devant la communauté internationale. Pour ce qui est de l’intégrité du territoire, nous devons reconnaître que le Zaïre de Mobutu n’était pas comme ça !
Nous avons pourtant des militaires bien formés
Que coûte-t-il d’installer en permanence des militaires congolais lourdement armés à notre frontière avec le Soudan du Sud ? Nos dirigeants ont-ils les yeux pour voir ce qu’il se passe ou non ? Les multiples humiliations du pays par des forces étrangères ne leur dit plus rien. Ils nous ont ôté tout ce qui nous restait d’honneur et de dignité. On se moque du Congo partout.
Bon, un jour les choses marcheront…