La problématique de la protection des aires protégées ne cesse d’alimenter les débats dans le monde. Surtout que nous assistons, depuis quelques années, à la disparition des animaux qu’on a fini parfois par décréter espèces menacées d’extinction. Et, en même temps, à des grands dysfonctionnements des systèmes de conservation de la nature.
Les travaux champêtres, on le sait, ne son pas aussi étrangers à certaines destructions. Il faut, en effet, que les pauvres passent de terres en terres, chaque année, pour espérer une récolte plus ou moins satisfaisante, dans une culture extensive.
Culture, généralement, sur brûlis, connue pour être responsable, en partie, de la destruction des forêts: habitat naturel de plusieurs espèces fauniques. Mais importantes quand-même pour la survie, ces cultures qui ont bien de limites,
Comment comprendre la situation ?
Plusieurs organisations tant nationales qu’internationales, pour faire face à cet état de chose, se sont lancées dans la protection des aires protégées en mettant en place des mécanismes de sécurité (gardes de parcs, militaires et policiers).
Le problème est que, malgré les dispositifs sécuritaires mis en place autour des aires protégées, la population y va quand même. Les gens ont besoin de se nourrir, grâce aux ressources naturelles, comme à l’époque de leurs aïeux, en effet.
Les paysans accèdent quand-même à ces lieux, malgré les risques pour eux-mêmes qu’il s’agisse de l’exploitation du bois, de la pêche ou de la chasse. Chasser un éléphant ou un hippocampe est, en effet, risqué. Mais quand on a des tonnes de viande, on se fait du fric.
La population est trop pauvre, difficile de lui demander de mourir de faim pour protéger les ressources qui pourraient calmer, tant soit peu, la faim.
Ce qu’il faut faire
Entre le risque à prendre et la faim (signe de pauvreté) à faire reculer, les gens qui vivent dans les alentours des aires protégées prennent de temps en temps le risque de se faire tuer ou arrêter et prisonner.
Plutôt que de mourir de faim et bien pauvre! Ventre affamé n’a point d’oreilles, vous le savez. Alors, on fait quoi? Puisqu’il est important, notons-le, de protéger nos espèces rares et épuisables.
La population, seule, a du mal à protéger la faune et la flore qui sont épuisables. Parce que dans la plupart des cas, elle n’a pas d’autres alternatives à part recourir à la forêt ou à la savane pour survivre. Aussi, parce qu’elle ne connaît pas toujours l’importance des ces aires et espèces protégées.
La solution serait donc de lui proposer des alternatives, et de lui apprendre à aimer ce qu’elle a pour, enfin, le porter et le défendre. Car, si on ne sait pas, on ne voit pas pourquoi on devrait protéger. Alors on ne protège rien du tout.
Disons aussi qu’on pourrait aménager nos sites de faune, des cours d’eau aux hippopotames ou crocodiles, etc., pour créer des richesses autour du tourisme et rendre ainsi des richesses à un plus grand nombre.
Cela vaut mieux que d’armer les parcs où très peu d’entre nous, les Congolais ordinaires, ont la chance de se rendre pour regarder des beautés d’ailleurs peu connues du grand public, à ce jour.