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Santé mentale : comment en détecter les signes ?

20 millions de Congolais souffrent de problèmes de santé mentale. Ces données alarmantes mettent en évidence l’impact significatif des défis psychologiques qui pèsent sur la population. La santé mentale est une composante essentielle de la santé globale que l’Organisation mondiale de la santé définit comme un état de bien-être complet, incluant les aspects mentaux, psychologiques et sociaux.

Pour les entrepreneurs, la pression liée à la quête de succès est un facteur déstabilisant, induisant des niveaux élevés de stress chronique. L’instabilité financière, la pression fiscale impliquant les tracasseries, la pénibilité du transport en commun et la surcharge de travail, sont autant de facteurs aggravants contribuant à cette détresse émotionnelle. Un cerveau sous pression réagit moins efficacement et conduit à la prise de décisions moins optimales, compromettant ainsi le succès professionnel. C’est ce qui ressort de l’intervention du professeur Josué Ozuwa Latem, lors d’une conférence en ligne organisée par la Jeune Chambre internationale (JCI) en RDC, le 20 avril 2024.

Toujours bien planifier ses activités

Ce spécialiste de la question au centre de santé mentale Telema de Kinshasa, attire l’attention du public sur les signaux d’alarme indiquant un mal-être mental. Parmi ces indices figurent la nervosité excessive, le manque de sommeil, le manque d’appétit et la perte de mémoire chronique. Adapter sa vie familiale pour préserver l’équilibre psychologique est également essentiel. Le maintien d’une frontière claire entre vie professionnelle et vie personnelle permet de prévenir les déséquilibres.

De plus, la planification organisée des activités à travers un agenda structuré favorise le fonctionnement optimal du cerveau. En nourrissant l’esprit de pensées positives et de gratifications, ainsi qu’en planifiant de façon méthodique les choses à faire, le cerveau s’allège et se structure beaucoup mieux pour opérer de façon optimale.

Faire un Check-up

Consulter un psychologue clinicien, un psychiatre ou un neuropsychiatre peut permettre de détecter précocement les signes de détresse psychologique et d’agir en conséquence. Le risque en RDC est que de nombreux symptômes liés à la santé mentale sont diagnostiqués par des médecins généralistes, qui prescrivent des traitements par médicaments qui mettent en danger la santé des patients. Face au stress du quotidien et au manque d’informations sur les signaux d’alarme, de nombreuses personnes font le lit de la dégénérescence qui les conduira d’année en année vers un déséquilibre psychologique qu’il ne sera plus possible de corriger.

 

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Les commentaires récents (4)

  1. Il faudra proposer à l’état congolais la présence d’un psychologue dans chaque institution de santé car l’homme n’est pas que corporel mais il est tripartite.sur ce ,la place du psychologue sera très important et très bénéfique pour les malades et pour la population congolaise. (Dorcas muanza psychologue clinicienne)