Un homme s’est rendu tristement célèbre ces deux derniers mois en Afrique : Balthazar Engonga, un Équato-Guinéen haut fonctionnaire des finances. Sa spécialité : coucher avec les femmes dans son bureau. Il s’arrangeait pour que les ébats amoureux soient filmés. Ce qui me dérange dans cette affaire c’est que Balthazar reste impuni alors qu’il a détruit la vie de ces femmes, dont certaines étaient mariées.
Selon un reportage diffusé sur la chaîne de télévision Média Afrique News, la justice équato-guinéenne a blanchi Balthazar, au motif que malgré la gravité des faits, il n’y a eu aucun plaignant contre lui. Et c’est là aussi la faiblesse du droit. Tous les maris qui ont regardé les vidéos dans lesquelles ce prédateur sexuel en cravate faisait l’amour à leurs femmes, n’ont pas eu le courage de se plaindre en justice. Mais beaucoup ont tout simplement divorcé.
Des mariages brisés, et Balthazar reste impuni !
Selon le même reportage susmentionné, Balthazar s’est fait exfiltré de la Guinée Équatoriale pour sa sécurité. Il se serait réfugié actuellement en Espagne. Le reportage indique également que l’homme vendait ses sextapes à des industries de la pornographie. Il pourrait aussi commencer à y travailler pour exprimer pleinement son potentiel sexuel. Mais ce diable de Balthazar laisse derrière lui des mariages brisés, des vies de jeunes filles gâchées ; et surtout une histoire et une réputation d’immoralité qui le suivront jusque dans la tombe.
Il n’y a pas que lui malheureusement. Des milliers d’autres Balthazars existent dans les institutions publiques, dans les entreprises, les ONG, les organismes internationaux… De véritables chasseurs de femmes et de jeunes filles. Ils font cela parce qu’ils ont le pouvoir et l’argent. Ils peuvent donner un emploi à une femme ou la révoquer. C’est ce qui explique le fait que les femmes sont obligées de se soumettre. C’est une sorte de violence faite à la femme à laquelle on doit mettre fin.