article comment count is: 0

Le fléau des points sexuellement transmissibles dans nos universités

Le phénomène de points sexuellement transmissibles n’a pas encore quitté nos universités. Souvent, après les examens de première et deuxième session, certains enseignants ou responsables académiques en profitent. Ils intimident des étudiantes en leur disant que, si rien n’est fait, elles vont reprendre l’année. L’étudiante ainsi apeurée est prête à tous les arrangements pour obtenir des points. Parfois ces arrangements peuvent être sexuels.

Récemment, à l’Université officielle de Mbujimayi, une sextape a circulé dans les réseaux sociaux, montrant une étudiante en médecine (femme mariée) en train de faire l’amour avec l’appariteur de sa faculté. L’université s’est immédiatement saisie du dossier en excluant définitivement l’étudiante, tandis que le fameux appariteur s’est volatilisé dans la nature.

Comment en sont-ils arrivés au sexe ?

Les versions sont multiples sur cette affaire. L’une d’elles explique que l’étudiante était en difficulté dans certains cours et qu’elle avait besoin qu’on lui ajoute des points manquants. Toujours selon cette version, l’appariteur aurait promis d’user de toute son influence pour l’aider, mais à condition qu’elle accepte de coucher avec lui.

Malgré le fait qu’elle était mariée, l’étudiante a cédé à cette exigence. Ils ont eu des rapports sexuels filmés, apparemment à son insu. Ces images ont fait le tour des comptes WhatsApp et ont fini par atteindre non seulement le mari de l’étudiante, mais aussi les autorités de l’université. Sans tergiverser, le mari a tout simplement divorcé.

A qui la faute ?

Pour moi, le coupable c’est bien l’appariteur. Ce qu’il a commis est un viol. On ne peut pas parler de consentement de la victime dans ces conditions. Il a profité de sa position d’autorité pour abuser de l’étudiante. Car, s’il était un homme honnête, il aurait pu l’aider autrement que par des rapports sexuels. Encore une fois, c’est de la violence faite à la femme. Parce qu’elle avait besoin de points, l’étudiante s’est sentie forcée de coucher avec lui. Du moins si cette version des faits est la vraie.

De tels appariteurs n’ont pas leur place dans nos universités. L’étudiante devrait réunir son courage et porter plainte contre ce monsieur pour viol. Surtout qu’il a brisé non seulement son mariage, mais aussi occasionné son exclusion définitive de l’université. Quoi qu’il arrive, tôt ou tard, cet espèce d’appariteur répondra de son immoralité…

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion