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Affaire Gisèle et Dominique Pelicot : le prototype d’un mari cruel

Si vous suivez l’actualité en France, vous avez certainement entendu parler du procès Gisèle Pelicot. Cette femme a été victime d’un mari cruel. En effet, son mari, Dominique Pelicot, l’avait droguée avant de la faire violer en série par une cinquantaine d’hommes. Peut-on imaginer un homme normal faire cela à sa propre épouse ?

Ce que je salue dans cette affaire, c’est le courage de la victime. En effet, Gisèle Pelicot n’a pas du tout hésité à briser le silence et à porter plainte contre son mari. On a assisté à un procès retentissant. Elle n’a pas eu honte de ce que les gens en diront. Elle a même refusé un procès à huis clos. Une femme de 67 ans, à l’époque, livrée à 51 violeurs par son propre mari ! Aujourd’hui, elle a 71 ans.

Si Gisèle était Congolaise, je parie qu’elle aurait préféré garder silence pour ne pas « essuyer la honte et le déshonneur publics ». Or, après que ces maudits 51 violeurs lui soient montés dessus en se filmant, avait-elle encore un honneur à protéger ? Devait-elle couvrir un mari qui a été si méchant à son égard ?

Vous gagnez en dénonçant !

Le cas de Gisèle Pelicot devrait inspirer les femmes congolaises victimes de viols et de différents types de violences, mais qui n’osent jamais dénoncer. Des maris comme sieur Dominique Pelicot existent en RDC. On n’a déjà entendu des histoires invraisemblables comme celle d’un homme qui avait accepté que sa femme couche avec son patron pour conserver un emploi ou un avantage important. Le monde est en déliquescence : la moralité n’existe plus.

Combien de fois n’a-t-on pas vu circuler sur les réseaux sociaux des vidéos de viol collectif sur une seule femme ? Pourquoi cette cruauté contre l’être féminin ? Il y a quelques mois, toujours en France, trois garçons ont violé collectivement une fillette de 12 ans, simplement parce qu’elle était Juive ! Oh mon Dieu ! Un crime antisémite.

En ces 16 jours d’activisme, nous ne cessons de répéter aux femmes victimes de viols (ou de toute autre forme de violences) : il faut parler, il faut dénoncer. N’ayez ni peur, ni honte. Dénoncez !

 

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