Visiblement, le sélectionneur Florent Ibenge a été d’avis comme tous les Congolais que la copie rendue par son équipe à l’issue de la première journée n’a pas été parfaite, malgré la victoire. Le match Maroc-RDC a été totalement décousu et ne pouvait satisfaire les puristes du beau jeu.
A l’occasion de la seconde journée notre onze national a fait preuve d’initiative réussissant même à mener au score par deux fois. Certes, on n’a pas eu droit à la victoire escomptée au coup de sifflet final, mais nos fauves ont su titiller la meilleure équipe africaine de ces deux dernières années. Pas de quoi rougir, en effet !
Du spectacle et des buts
faut s'le dire c'était clairement l'meilleur match de la CAN #CIVRDC #CAN2017
— bradley (@bradixon93) January 20, 2017
Les amoureux des matchs où le ballon circule sans cesse ont été servis. Ni les Congolais ni les Ivoiriens n’ont adopté la stratégie qui consiste à déjouer en misant tout sur la défense. On a eu affaire à des attaquants mobiles décidés à percer « les murs » érigés devant la surface de réparation.
A l’instar de l’attaquant congolais Mubele Ndombe qui fut plutôt amorphe lors de la première journée. Ceci expliquant les quatre buts marqués lors de la rencontre, une première depuis le début de cette CAN Gabon 2017.
Par ailleurs il n’y a rien à redire quant à la qualité de ces buts. Deux ont été marqués de la tête et deux autres sont des frappes imparables.
Une équipe des Léopards téméraire
En gros, les fauves congolais ont pris des risques : le risque de jouer en se découvrant face à une équipe ivoirienne qui ne manque pas de bons attaquants. Il y a lieu d’affirmer que le beau jeu ne s’obtient qu’à ce prix-là. D’autres diront que la prise de risque était exagérée, ce qui explique les deux égalisations ivoiriennes. Ce qui n’est pas faux non plus. Convenons, cependant, que la notion de degré de risque est somme toute relative.
Un relâchement vers la fin
Les 20 dernières minutes furent totalement ivoiriennes. L’attaque des Léopards était privée de ballon et les défenseurs en étaient réduits à essayer de stopper les assauts de Wilfried Boni et ses coéquipiers. Assiégé, notre onze national est passé non loin de l’hécatombe, à savoir, un troisième but du camp adverse. Ce qui aurait clairement menacé les chances de qualification pour les quarts de finale.
Désormais, la RDC leader du groupe C, a l’obligation de ne pas perdre le 3e match face au Togo. Et l’on ne peut que souhaiter un très bon match à nos ambassadeurs.