« De qui êtes-vous secrètement amoureux ? », « à quel personnage d’Avenger ressemblez-vous ? », « A qui allez-vous vous marier ? », « Quelle profession auriez-vous exercée dans une autre vie ? », etc. De nombreux internautes congolais font confiance aux applications tierces leur proposant un certain nombre de fonctionnalités.
Sur Facebook, ces applications proposent souvent des challenges ou des énigmes pour susciter des commentaires, des partages ou des acquisitions (téléchargement de l’application).
En autorisant qu’elles puissent accéder à vos données personnelles comme les historiques des conversations, les derniers messages reçus inbox, ceux aimant régulièrement vos statuts, etc., elles créent des résultats aléatoires que les internautes s’empressent de partager, ce qui du coup stimule les gens à se prêter au jeu et à l’installer à leur tour.
Si certaines de ces applications sont développées par des éditeurs connus, certaines autres servent à subtiliser les données personnelles des utilisateurs pour les revendre à des sociétés de marketing qui, à leur tour, vous spammeront avec des messages non sollicités étant donné qu’ils prennent connaissance de votre boite e-mail. D’autres moins scrupuleux, utilisent ces données à votre insu pour diverses opérations : usurpation d’identité, achat de Likes.
La twittosphère s’emballe
Sur Twitter, une application similaire emballe les internautes congolais. Elle prétend fournir les identités de ceux qui visitent votre profil. Un prétexte astucieux, utilisant la flatterie pour attirer les internautes et les inciter à l’utiliser. Une application épinglée par l’éditeur spécialisé contre les logiciels malveillants Malware Anti-Bytes mentionne qu’elle n’a pour mission que de diffuser des annonces publicitaires et des enquêtes sponsorisées à ceux qui lui donneront accès à leurs profils.
Comment s’en débarrasser ?
Ne soyez pas un vecteur de propagation des logiciels malveillants ou du pollupostage numérique. Si vous avez autorisé une pareille application à se connecter à votre profil et que vous doutez de la sincérité de son éditeur, le mieux à faire est de la supprimer.
Sur Facebook, suivez ces instructions.
Sur Twitter, suivez ces instructions.
Vos données valent de l’or
Si dans la vraie vie, ce sont les ressources naturelles qui attirent la convoitise, dans le numérique, ce sont vos données qui sont les matières premières.
Les prix varient. 0,0005$ par personne, 0,50$ pour 1.000 personnes. Cela varie en fonction des acheteurs. Une société pharmaceutique, par exemple, est prête à payer jusqu’à 0,26$ pour chaque personne souffrant de certaines maladies ou prenant des médicaments précis.
Cette calculatrice de données développée par le Financial Times, a permis d’évaluer combien valent mes données personnelles en fonction de ma situation familiale, mon état de santé, mes données démographiques ainsi que mes hobbies.
Merci pour l’actu