Grâce à la molécule thérapeutique mAb114 inventée par le docteur Jean-Jacques Muyembe et Sabue Malangu, plusieurs personnes atteintes d’Ebola, dont une femme et sa fille à Goma, ont été guéries. Ces guérisons ont suscité une lueur d’espoir pour le peuple congolais dans la lutte et la riposte contre Ebola.
Le virologue avait plus tôt déclaré lors du colloque du jeudi 23 mai 2019 à l’Université de Lubumbashi, que bientôt Ebola ne serait plus une menace. Pour lui, Ebola << sera une maladie comme la fièvre typhoïde et d’autres maladies endémiques >>
Cette molécule est efficace si les patients se présentent à temps au centre de traitement juste après l’apparition des premiers symptômes : vomissements, diarrhée, perte d’appétit, fatigue…
Si je contracte la maladie à virus Ebola aujourd’hui, je ne craindrai rien et je me présenterai sur-le-champ au centre de traitement, car la probabilité de guérir est désormais élevée. Ebola n’est plus une bête noire à redouter comme elle l’était hier. Plus tôt on se rend chez le médecin une fois malade, plus grande est la chance de guérir. Qui oubliera à Goma la miraculeuse guérison d’une maman et sa fille, cette guérison qui a rendu Goma plus optimiste et confiant ?
Ebola, un sujet qui n’est plus d’actualité
La maladie à virus Ebola n’est plus à la une au Congo, on n’en parle presque plus. Partout où je passe, que ça soit au restaurant, au marché ou au stade de football, les gens ne parlent que des comportements xénophobes des Sud-Africains. Les sujets sur Ebola n’intéressent plus grand monde. Peut-être semble-t-il que Ebola va prendre fin d’ici peu.
Le respect strict des règles d’hygiène
Plusieurs habitants de Goma ont vite compris que, pour lutter contre la maladie à virus Ebola, il est impératif d’observer à la loupe les mesures de prévention et de collaborer étroitement avec les agents de santé. Depuis lors, plus aucun cas d’Ebola n’a été signalé en ville.
Se laver régulièrement les mains avec de l’eau contenant du Chlore est devenu une habitude et une obligation pour tout le monde. À bord de certains bus de Transville les chauffeurs ont mis à la disposition des passagers des désinfectants (liquides éliminant les germes et les bactéries à 99 %), lesquels désinfectants sont aujourd’hui les produits les plus vendus et les plus sollicité dans les boutiques. Dans les marchés publics, on voit des agents de Mercy corps munis de mégaphones et de tankers, demandant à la population de venir se laver les mains
Même dans certaines écoles, certaines boutiques et certains magasins de la ville, on demande aux élèves, aux clients de se laver les mains avant toute entrée. Il y a un service de protocole chargé de surveiller cette mesure de prévention. << Dans l’église où je prie le Seigneur, le pasteur a acheté pour tous ses fidèles des désinfectants. Avant il était l’un de ceux qui disaient qu’Ebola n’existait pas et qu’on n’avait aucune raison d’en avoir peur. Il a changé d’avis depuis que le premier cas a été confirmé à Goma. Aujourd’hui c’est lui qui nous sensibilise le plus sur ce virus. Chaque fois qu’il fait passer ses prédications à la radio ou quand il clôt ses sermons, il ne manque pas de dire un mot sur les mesures de prévention contre Ebola >>, me dit Shukuru, un fidèle de l’Eglise Power Ministries.
Ebola n’est pas un casse-tête ni une bête noire à craindre. J’encourage la population à continuer à respecter les règles d’hygiène. Je reste aussi optimiste comme le docteur Jean-Jacques Muyembe et plusieurs personnalités du pays. Ebola n’est pas une fatalité. Ensemble disons-le tout haut :#StopEbola.
Je reste aussi optimiste… Je pretends que cette maladie à virus Ebola va bientôt prendre fin.
Joli article à lire. Bravo à l’auteur ! Bravo au virologue Congolais Jean-Jacques Muyembe pour avoir contribué à l’invention de cette molécule curative.
Bravo à Habari RDC !
Je partage aussi l’optimisme de l’auteur. Ensemble disons-le tout haut : #StopEbola. J’apprécie le contenu.
Ah oui la vie continue, ebola ne dit plus rien
En effet, il n’y a pas de fatalité, et vivement que ses initiatives créent une culture pérenne…
Je n’arrive pas à faire le lien entre l’image présentée et l’information donnée dans les textes. Je salue la qualité de l’information.
Ebola n’est pas en soi une fatalité,c’est un problème qui doit se traiter de manière collégiale. Savoir intéresser toutes les couches de la population;pasteur,prêtre,chef coutumier…venant appuyer les efforts de l’équipe du Dr muyembe avec sa molécule thérapeutique