Je me demande pourquoi l’État laisse des individus gérer pour leur compte des services qui lui reviennent de droit. C’est par exemple dans la distribution de l’électricité à la population à Lubumbashi. Il s’y passe des choses !
Dans ma famille, nous sommes abonnés au courant de la Société nationale d’électricité (Snel). Mais j’ai constaté une chose : un vol organisé par les « comités de gestion » des transformateurs électriques dans les quartiers, et ce, sous la barbe des responsables de l’Etat. Il y a aussi le silence coupable de la Snel elle-même.
La Snel ne coûte pas trop en réalité
D’après ce que j’ai compris, l’État congolais, à travers son service qu’est la Snel, ne demande pas beaucoup d’argent pour les factures d’électricité. Ce sont des individus qui rançonnent la population.
En plus, la société n’autoriserait plus de nouvelles connexions domestiques, à cause des surcharges. Car, son outil de production est vétuste et demande d’être renouvelé. Cette interdiction de nouveaux raccordements favorise des pratiques de contournement. Dans les quartiers, les gens paient leurs propres transformateurs électriques, et réussissent à les connecter au réseau de la Snel.
Pour sa part, la société déconnecte tous les raccordements non reconnus lors des inspections du réseau. Mais il se passe toujours des arrangements avec les inspecteurs. Et c’est justement à ce niveau-là qu’interviennent les fameux comités de gestion des transformateurs.
Récupérer son argent sur le dos de la Snel ou de ses voisins ?
Les puissants de la ville, qui réussissent à faire fonctionner leurs transformateurs, distribuent l’énergie à qui ils veulent. Ils font payer, fixant des montants allant jusqu’à 500$. Mes voisins, par exemple, m’ont demandé de payer 400$. Après discussion, nous avons réduit le montant de moitié. Ils ont eux-mêmes leurs techniciens, parfois non reconnus par la Snel. Au moins, ils nous donnent quand-même le courant. Et lors des contrôles des inspecteurs de la société, certains, réussissent à tromper leur vigilance. Voyez-vous !
Payer chez un individu, trois ou quatre fois plus cher ce que l’État fait payer pour accéder à l’électricité publique est quand-même une arnaque. Je comprends que les gens, comme moi, ont besoin d’arrêter de vivre dans l’obscurité. Mais les faire payer si injustement n’est pas correct. Bien sûr, ceux qui paient les transformateurs ont besoin de récupérer l’argent qu’ils ont dépensé. Mais pas éternellement quand-même ! Et qui les surveille ?
Et l’Etat ne réagit pas assez !
Ce qui est bizarre, c’est que l’État semble incapable de mettre fin à ces pratiques. Est-il complice ? Car c’est une arnaque : des individus rançonnent d’autres, pour un service que l’État rend à peu de frais. Sauf, bien sûr, les frais d’abonnement qui lui permettent de gagner de l’argent.
Si nous n’étions pas allés vers des personnes avisées, nous aurions payé beaucoup plus cher que ce qu’il fallait.
je cherche le travail dans votre entreprise
je suis diplômé en électricité général,
Nous disons merci à tous les agents de snel qui connait leur intérêt !!!!
C’est catastrophique, ou sont ces députés les ministres de tutel ,les Congolais souffrent de plusieurs guerres
Nous payons ce que nous avons pas consommer, la snel nous vol Beaucoup