Augustine Yema, 26 ans, est une Congolaise vivant à Bunia, dans la province de l’Ituri. Son roman Le destin d’Aurélie Salva étale la vie d’une fille traumatisée dès la naissance. Orpheline de père et de mère, Aurélie Salva est rejetée par tous ses proches après avoir été violée. Malgré ces épreuves, elle se dit toujours prête à affronter son destin.
Aurélie Salva, cet être blessé dans sa chaire, deviendra chef d’entreprise après avoir été servante dans un restaurant. Nul ne pouvait s’imaginer une telle réussite à son sujet.
En RDC, lorsque les femmes doivent faire des études ou chercher un emploi, elles rencontrent beaucoup d’obstacles. Nombre d’entre elles cèdent alors au découragement. Ceci explique selon moi le faible taux de représentativité des femmes dans les sphères de prise de décisions. Ça explique aussi le fait qu’un très grand nombre d’entre elles préfèrent rester à la maison s’occuper des tâches ménagères.
À travers son œuvre, Augustine Yema veut « révolter » les femmes. Dans Le destin d’Aurélie Salva, elle loue la bravoure d’une femme sur laquelle toute une société peut compter. « Le monde devrait savoir que c’est possible et normal qu’une femme réussisse et atteigne ses rêves les plus fous. Je veux montrer au monde l’image d’une femme battante, une femme visionnaire, un modèle à suivre pour tous », explique l’auteur.
Augustine demande aux femmes congolaises de militer pour leur autonomie financière. « Chaque femme devrait prendre en main sa destinée et contribuer au développement du pays, » argumente-t-elle.
Êtes-vous dans la même situation qu’Aurélie Salva ? Ne perdez pas espoir tant qu’il y a encore la vie. Dites-vous que vous n’avez rien perdu. Acceptez-vous et marchez la tête haute car tôt ou tard votre vie changera.
Très bel article !! Où Peut-on se procurer ce livre svp ?
Vraiment Génial
Le destin d’Aurélie Salva, ce parmis le meilleur roman, chaque 3mois je le relie,car une petite partie de mon histoire. Merci à l’auteur
Toutes mes félicitations mutu yangu #Gldy.
Courant saaaaana ..
C’est heureux de savoir qu’il y a des femmes combatte au Congo comme la soeur YAMA