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Le collectif Les Ateliers We’Art Slam organise son festival de slam-poésie à Lubumbashi

L’édition 2024 du Festival international de slam-poésie du Congo (Fisco) se tiendra du 22 au 27 avril à Lubumbashi. Le thème choisi est : « Vers, vert, ver, verre. » Le promoteur du projet, Jonathan Ntumba, explique : « Il s’agira de trouver les abords poétiques à des sujets qui touchent l’environnement, la société et l’éducation des jeunes. »

Pour cette deuxième édition d’un festival d’usure de mots propices à la cohabitation pacifique entre l’Homme et son environnement, le poète et slameur Ivoirien  Nin’wlou partagera la scène avec ceux de la RDC. Parmi les artistes congolais de la parole et des mots conviés à cette fête, en dehors de ceux du collectif Les Ateliers We’Art Slam, figurent Patricia Kamoso et Kaiser Chief. La première est de Bukavu, le deuxième de Lubumbashi.

De « Echos-logique » à « Vers, ver, vert, verre », une seule et même idée

Fidèle à ses principes, le festival ne s’écarte pas de sa vision. Il poursuit son bonhomme de chemin en tant que lanceur d’alerte sur les questions d’environnement. Cet engagement pris lors de la première édition de ce festival qui sensibilisait sur des questions écologiques, l’organisation en fait quasiment un crédo. Et la formule semble bien trouvée : « Vers, ver, vert, verre » !

Ces mots homophones et hétérographes tels que présentés, renvoient à une prise de conscience collective, à propos d’une question de l’heure : l’environnement, la nécessité de penser, imaginer et créer un monde effectivement vert !

Qu’il s’agisse de « vers », élément de base de la poésie, « vert », couleur de la nature, « verre », substance fabriquée, dure, cassante et transparente, formée de silicates alcalins, ou « ver », petit animal au corps mou (insecte, larve) sans pattes, une seule et même idée se distingue, à savoir : se servir des mots dans la construction des « vers » pour inviter à débarrasser la nature (vert) de tout ce qui menace sa quiétude en vue d’un monde où l’Homme vit en harmonie avec son environnement.

La volonté d’innover pour ce festival des mots, se manifeste par l’organisation d’un concours dénommé « Slam à l’école ». Une vitrine d’expression de talent, offerte aux élèves de dix écoles de la ville. Pour encourager les entrepreneurs locaux, le festival offre des stands en vue de faciliter l’exposition de leurs produits.

En dehors des concerts, il est également prévu des ateliers de capacitation des jeunes talents. C’est dans ce cadre qu’un débat sera animé sur le thème : « L’implication des artistes dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. » L’idée est de « réfléchir sur la place de l’art face aux enjeux climatiques actuels », peut-on lire dans la note conceptuelle du projet.

Il faut reconnaître que l’existence de ce festival a bel et bien réussi dans son rôle de promotion de l’art de la parole dans les milieux des jeunes de la ville de Lubumbashi. Il a imposé le slam-poésie comme l’un des moyens d’aborder des sujets de gestion de l’environnement.

 

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