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Enceinte, une jeune finaliste accouche le premier jour de l’examen d’Etat

C’est l’histoire d’une fille enceinte mais décidée à décrocher son diplôme d’Etat malgré sa grossesse. Elle était l’objet de moqueries de la part de ses camarades qui la voyaient venir avec une grossesse dans la salle d’examen. Puis, elle a accouché le soir du premier jour de l’Examen d’Etat (bac). Aujourd’hui elle est partagée entre la tristesse de ne pas avoir terminé ses études secondaires et la joie d’avoir un bébé. 

Marie (nom d’emprunt), âgée de 18 ans, était élève finaliste du secondaire. En 6e année littéraire, elle se préparait à passer la session d’examen d’État édition 2019-2020. Problème : fin décembre 2019, elle a eu des relations sexuelles avec un garçon et est tombée enceinte. Certainement une grossesse non désirée.

Garder la grossesse ou avorter ?

Le fait qu’elle soit tombée enceinte n’a pas empêché Marie de continuer à aller à l’école. Une amie lui a conseillé d’avorter, mais elle a rejeté cette idée. A l’époque, il n’y avait aucun souci pour elle, car la grossesse n’était pas encore visible. C’est pendant le confinement ses camarades de classe ont commencé à constater que le ventre de Marie poussait de plus en plus vers l’avant. Jusqu’à ce que c’était clair qu’il s’agissait bel et bien d’une grossesse.

« Marie ! Pourquoi tu as fait ça hors mariage et avant de décrocher ton bac ? », l’a fait raisonner une de ses camarades. Mais elle surprend en répondant avec hardiesse : « Où est le problème ? C’est un accident. Je ne m’y attendais pas, c’est tout ! » Cette réponse prouve que la jeune fille assume sa situation.

Reprise des écoles après le confinement

Au mois de juillet, le chef de l’État lève l’état d’urgence sanitaire sur le Covid-19 et annonce la reprise des cours dans les écoles. À ce moment-là, la grossesse de Marie est à sept mois. Elle est déjà très visible. Mais la jeune fille ne veut pas arrêter ses études. Elle réunit tout son courage et décide d’aller à l’école.

Le jour où elle y est allée pour la première fois à la reprise, elle était la risée de tous à cause de sa grossesse. Même les enseignants se moquaient d’elle. Sa chemisette blanche d’uniforme avait l’air de vouloir éclater car devenue trop petite à cause de la grande taille du ventre. Et de temps en temps, elle crachait de la salive.

Elle tenait à aller jusqu’au bout, mais hélas !

Toutes ces moqueries ne l’ont pas découragée du tout. C’est dans ces conditions qu’elle a passé l’épreuve de dissertation et autres. Pendant ce temps, sa grossesse a atteint neuf mois fin août. Marie était de plus en plus fatiguée. Mais elle n’abandonnait pas.

A terme mais très courageuse, elle a participé avec peine au premier jour de l’examen d’État. Et c’est au soir de ce premier jour qu’elle a eu des douleurs d’enfantement et a accouché d’un garçon. Dommage qu’elle n’ait pas pu terminer tous les examens pour décrocher son diplôme d’État. Elle est déçue et le regrette amèrement, mais promet de revenir l’année prochaine.

 

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Les commentaires récents (1)

  1. J ai dit non, que j n suis pas satisfait, car c problème est traité avec légèreté dans ce blogue, dans d autre pays une fille qui tombe enceinte a l Mme droits et en aucun moment cela doit être un éléments de moqueries, il faut un plaidoyer pour de cas typique, et c’est cela l’apport que habari doit apporter au lieu de nous raconter un simple fait d’histoire.
    Certains sujet mérite d être traité avec rigueur pour décourager certaines pratiques anodine dans la société congolaise, je dis.Merci