Lorsqu’il pleut à Goma les routes sont fermées car elles sont inondées et abimées. Elles rouvrent après plusieurs jours de déviation, mais elle ne sont pas asphaltées. On y étend juste du gravier et un peu de sable qui seront balayés à la première averse. Le déplacement n’est donc pas aisé malgré la prolifération des taxes et impôts censés améliorer l’état de nos routes.
Rues et routes inondées
Quand je me promène à Goma après la pluie, j’observe une ville complétement inondée. Tout le monde marche en sautant pour trouver la terre ferme et éviter les flaques. Les routes sont dans un état de délabrement bien que des travaux de construction aient été lancés depuis plus de cinq ans déjà. Même les véhicules ont du mal à rouler.
Si dans les pays « anglophones » on roule à gauche et dans les pays « francophones » à droite, on peut dire qu’à Goma on roule à la « bilingue ». Les routes sont parsemées de nids de poule.
Que fait l’office des routes?
Les engins de l’office des routes, ainsi que de plusieurs autres entreprises de construction, sont présents sur les artères principales de la ville, pourtant, l’état des voies de circulation ne s’améliore pas. En six mois, ces entreprises ont travaillé à l’entretien de la chaussée sur une distance de 150 mètres… C’est une mascarade ! Quant aux routes des villages permettant de rejoindre la ville et d’approvisionner Goma en denrées alimentaires, elles sont impraticables. Il faut donc plusieurs semaines de voyage pour que les marchandises arrivent sur nos marchés locaux entrainant indéniablement une hausse des prix des aliments de base.
La population est indignée et ne sait plus comment revendiquer ce droit à la circulation, le droit à des infrastructures dignes de ce nom. Nous demandons la construction effective des routes et la baisse des impôts pour que la circulation routière soit saine dans la ville de Goma !