article comment count is: 5

Les larmes d’une fille enceinte dont l’enfant ne connaitra pas son père

Les réseaux sociaux sont devenus un outil incontournable. Si les uns les utilisent pour des raisons de travail, de commerce ou de communication, les autres s’en servent pour escroquer les garçons, draguer les filles dans le but d’abuser sexuellement.

Beaucoup de femmes sont victimes de violences sur les réseaux sociaux dans le monde. En Afrique, les arnaqueurs se cachent derrière des photos de profil des occidentaux ou de certaines stars très connues. Ils utilisent une fausse identité pour tromper leurs victimes. Ils ne manquent pas d’astuces pour séduire les filles avec des paroles romantiques.

L’histoire choquante de Nyota

Il y a quelques jours, dans la commune de Barumbu à Kinshasa, j’ai rencontré une jeune fille, Nyota, (nom d’emprunt), une adolescente de 18 ans. Son histoire m’a percé le cœur. Elle m’a dit s’être fait abuser sexuellement par un homme dont elle avait fait connaissance sur Internet. Le contact était facilité par un soi-disant prophète sur WhatsApp.

Pour captiver son attention, ce fameux prophète lui a dit : « Nyota, tu es une belle fille. Tu es très jolie, je t’apprécie beaucoup. Dieu m’a montré l’homme de ta vie. » Et il a passé à la fille le numéro WhatsApp de ce fameux « homme de sa vie ».

Nyota n’a pas hésité à croire à cet homme véreux. Ils se sont même fixé un premier rendez-vous en présentiel. Et à cette première rencontre, ils ont eu un rapport sexuel. Hélas, un mois plus tard, Nyota se retrouve enceinte. Elle annonce la nouvelle à l’homme au téléphone : « Chéri, depuis ce jour-là, je ne vois plus mes règles. »

Vous savez quoi ? Le monsieur l’a tout simplement bloquée. Son numéro de téléphone ne passe plus.  Son compte Facebook n’existe plus ! C’est avec un cœur brisé que cette jeune fille m’a raconté sa mésaventure. Elle ne sait pas quoi faire avec cette grossesse non désirée.

Un enfant sans père connu

En ma qualité de défenseuse des droits des femmes, j’ai donné des conseils à Nyota pour l’aider à bien gérer cette situation. Elle m’a dit : « Je porte un enfant qui ne verra jamais son père. Ce monsieur, je ne connais ni sa maison, ni ses amis  ni aucun membre de sa famille. Je suis  restée enceinte  d’un arnaqueur qui a abusé de moi.  »

Ce genre de pratiques qui se généralise à Kinshasa doit cesser. La femme mérite respect.

Vous jeunes filles actives sur les réseaux sociaux : soyez prudentes, ne vous laissez pas duper. Je sais qu’il y a des filles qui ont déjà trouvé un mariage grâce aux réseaux sociaux, mais faites attention : avant d’accepter une demande quelle qu’elle soit, vérifiez si vous n’êtes pas en face d’un escroc, d’un prédateur sexuel.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (5)

  1. Filles ou garçons, on doit tous être vigilants et restés sur nos gardes sur les réseaux sociaux. Je ne peux vous dire avec exactitude combien de fois j’ai été victime d’arnaque sur internt

  2. Cet article très intéressant,et nous devons être prudent,surtout dans l’espace virtuel.
    Merci pour cet éveil de la conscience

  3. Cette article est vraiment bien claire et parle de pratique vrai j’aimerais vraiment que ce sujet soit montrer à la face du monde et si possible que nos médias en parle vraiment surtout pour nos jeunes pour les permettre d’éviter d’être abuser sexuellement.

    Merci à l’auteur

  4. Comment voulez vous que la femme se fasse respecter avec des bêtises pareil!?qui peux accepter de rencontrer un inconnu et de même le connaître le même jour !?si ce n’est pas par sa propre volonté Jne sais pas ce que s’est 😡,elle n »as nulle par raison et elle ne mérite que ce qui lui arrive pour son imprudence !