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Marche de l’opposition du 20 mai 2023, les 11 photos marquantes

Bien qu’autorisée  par les autorités de la ville, la marche de l’opposition organisée le 20 mai 2023 par Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo, a été réprimée dans certaines rues de Kinshasa. Les incidents ont fait plusieurs blessés parmi les manifestants et les policiers.

La matinée du samedi 20 mai était déjà très chaude dans certains coins de Kinshasa, notamment à Ngaba et au sud de la ville. Très motivés, les manifestants se sont réunis en groupes tôt le matin, lançant des slogans hostiles au pouvoir en place. Ils protestaient ainsi contre la vie chère et l’insécurité grandissante.

A Ngaba, une délégation du parti politique Ensemble pour la République /Grand Ouest conduite par Olivier Kamitatu, avance en direction du rond-point Kyanza. Elle rejoint ainsi les autres leaders de l’opposition avant le début effectif de la manifestation. Sauf que là, ils se sont heurtés au premier obstacle dressé par la police qui finit par les disperser.
La brigade anti-émeute de la police barricade l’accès à l’axe Kyanza-Ngaba, alors que les manifestants tentent de traverser pour rejoindre les ténors de l’opposition : Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Matata Mponyo avant le lancement de la marche sur l’itinéraire Kyanza- Lemba
Des manifestants en colère, visages enduits de crème margarine pour se protéger des effets de gaz lacrymogène lors des affrontements avec la police. Celle-ci refuse de les autoriser à rejoindre le point de rassemblement où sont réunis les leaders de l’opposition
Des manifestants en colère alors qu’il leur est interdit de traverser pour rejoindre leurs leaders. Ils érigent des barricades et brûlent des pneus sur la route pour empêcher la police d’avancer vers eux. La tension est vive.
Un militant de l’Ecidé, avec un tas de feuilles de manioc et un colis de farine de manioc sur lequel il est écrit : « Les prix des biens sur le marché actuellement. » Cela pour dire non à la vie chère et à la flambée des prix des produits de première nécessité en RDC. Le manifestant s’en prend ainsi au régime de Félix Tshisekedi.
Des manifestants ont arraché des casques de protection de certains policiers comme butin de guerre. C’était lors de l’affrontement lorsque la police leur interdisait de rejoindre les leaders de l’opposition de l’autre côté de la rue. Plusieurs heures de troubles, jets de pierres et gaz lacrymogène.
Des manifestants furieux contre la barbarie policière, s’exprime en brandissant des cartons jaunes au président Felix Tshisekedi lors de la répression de la marche dans la commune de Ngaba.
Un militant assis par terre, visage badigeonné de beurre, une technique artisanale pour se protéger de la toxicité de gaz lacrymogène. Il venait d’être lui-même aspergé de ce gaz par des policiers qui dispersaient les manifestants.
Une manifestante victime de brutalités policières. Blessée au pied suite aux coups que lui ont assénés des policiers pour avoir filmé leur passage, elle a été conduite au centre hospitalier de Ngaba. Son téléphone ravi par la police.

Une manifestante victime de brutalités policières. Blessée au pied suite aux coups que lui ont assénés des policiers pour avoir filmé leur passage, elle a été conduite au centre hospitalier de Ngaba. Son téléphone ravi par la police.

Un camion blindé de la brigade anti-émeute en train d’évacuer des barricades sur la route. C’était après que les leaders de l’opposition ont été forcés de quitter le lieu et de ne pas marcher.

 

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