Le retour du M23 au Nord-Kivu fait remonter un sentiment de peur et d’insécurité au sein de la population. Celle-ci a encore frais dans la mémoire les pires sévices que lui ont fait subir ces rebelles. La peur s’est accentuée depuis le crash de deux hélicoptères militaires de l’armée congolaise.
Aujourd’hui l’inquiétude gagne du terrain dans cette partie est de la RDC. Les exemples d’exactions perpétrées par le M23, il y a près de trois ans, sont légions. Des morts, des blessés, des personnes devenues handicapées à cause des balles reçues, ou encore des ex-otages du M23, qui tous, ne veulent plus revivre ces atrocités.
Que de mauvais souvenirs !
Muhindo Jérome, un habitant du quartier Kachemu dans la cité de Kiwanja, territoire de Rutshuru raconte le malheur qu’il a vécu en 2012. « C’était en plein jour du 8 juillet 2012. Les M23 m’ont coupé la jambe, alors que je ne suis qu’un civil. J’ai croisé ces rebelles sur ma route et l’un d’eux a ouvert le feu avec son arme en visant le genou de ma jambe gauche. Aujourd’hui, j’ai perdu ma jambe. Voilà pourquoi je ne veux pas revoir les M23 ici ! »
Un autre mauvais souvenir est celui d’une femme, Ernestine Kavira Mwenge. Les M23 ont tué son mari en 2012. Ernestine témoigne : « J’étais en voyage. Mon mari s’appelait Célestin Nzovoli. Il était chef de quartier de Buturande à Kiwanja. Ce jour-là, il était sorti, mais les M23 ont investi notre parcelle et l’attendaient en embuscade. C’était une mission bien planifiée ! Et lorsque mon mari est rentré, ils l’ont pris en otage et sont allés l’exécuter. Ainsi, je ne peux pas vivre ici si ces M23 reviennent. D’ailleurs, je pars d’ici ! »
Les ex-otages du M23
De l’autre coté de Kiwanja, un ex-otage des M23 se souvient de ces rebelles : « Je ne souhaite plus jamais revivre la guerre des M23. Non, franchement ! À l’époque, ils nous ont embarqués dans un véhicule jusque dans leur cachot de Nyongera. Nous étions au nombre des 70 personnes, jeunes et vieux et même les enfants. Ils m’ont écarté de ce groupe et m’ont ligoté pour me tuer dans une autre chambrette de la même prison.
Ils m’accusaient de soutenir un groupe Mai-Mai qui était un mouvement d’auto-défense des jeunes qui les combattait. Les M23 m’ont frappé à tel point que mon corps saignait partout et ils ont cru que j’étais mort. Ils sont allés me jeter dans un endroit où il y avait des corps humains sans vie et qui se décomposaient. Le sang coulait même de mon sexe. Heureusement j’ai survécu et ma famille m’a retrouvé.
J’ai passé un mois dans le coma à l’hôpital. Ces rebelles m’ont rendu inapte car je ne peux plus travailler. En tout cas, s’ils reviennent ici, je dois aussi partir ! »
Moi aussi comme d’autres habitants de Rutshuru, j’ai vécu la terreur du M23. Enlèvements, assassinats ciblés, fosses communes, guerres et guérillas, vols et viols, coups de machettes, torture,… Sans oublier le cachot souterrain où étaient jetés leus otages. Si à Goma les habitants se souviennent de la prise de la ville pendant quelques jours par ces mêmes rebelles M23, à Rutshuru c’est pire, car ils ont occupé ce territoire pendant près de deux ans. Actuellement, un climat de peur règne dans toute la région.
j invité au politique d s unir, majorité et opposition, enfin qu ensemble comme un seul homme de mettre toute l moyen nécessaire pour en finir. car une politique socialiste qui réponde aux aspiration du peuple fairà éteindre toute s foyer en elle même. vaut mieux attaqué l cause de toute se rrevendication que d s attaquer aux moyen qu il utilisent , la vie humain étant sacré; cher politique soyons de serviteur du peuple et non nos propre serviteur, et nous éviterons toute ses atrocité